L'actualité de la crise : TOUT LEUR RÉUSSIT ! par François Leclerc

Billet invité.

Réunis en Pologne, les ministres des finances européens, auxquels s’est joint l’américain Tim Geithner, n’ont ni réussi à boucler leur second plan de sauvetage de la Grèce du 21 juillet dernier (il y aura bientôt deux mois), ni à entériner le versement de la 6ème tranche du premier, reporté à la mi-octobre, d’un montant de 8 milliards d’euros. Sauver la Grèce, c’était la priorité des priorités, nous avait expliqué Herman van Rompuy et… c’est encore raté !

« Nous avons un objectif, nous avons une méthode, nous avons un calendrier » a expliqué François Baroin, le ministre français, en tentant de faire bonne figure, reconnaissant toutefois qu’il fallait accélérer « la problématique du calendrier ». Il n’en manque pas une !

Evangelos Venizelos, le ministre grec des finances en est venu à exhorter ses concitoyens : « Tous les Grecs doivent comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera au contrôle de notre pays et peut-être même de la zone euro ». Dès lundi, il tiendra une téléconférence (un genre qui fait fureur en raison de la multiplication en tout sens des entretiens) avec des représentants de l’Union européenne et du FMI. Tout cela tient du bout des doigts.

En lieu et place de ce sauvetage improbable, les ministres auront accompli un « geste fort » comme ils les aiment en adoptant le principe d’un accord prévoyant des sanctions financières en cas de non respect des ratios de déficit et de dette. Assurément un signal politique en direction du Bundestag, mais dont l’incidence sur les marchés reste à prouver. La vertu supposée de demain remplacera-t-elle des résultats qui se font toujours attendre aujourd’hui ?

En Allemagne, la situation politique au sein de la coalition gouvernementale est de plus en plus confuse, amenant Angela Merkel à repousser à des jours meilleurs – l’année prochaine a-t-elle dit – l’adoption du dispositif permanent appelé à succéder à la mi-2013 au Fonds de stabilité financière.

Les déclarations attribuées à Tim Geithner par la ministre autrichienne – démenties ensuite depuis Washington, au vu de leur retentissement – ont mieux éclairé la scène. En demandant aux Européens d’accroître la dotation du Fonds de stabilité financière, afin d’avoir les moyens de renforcer les banques, le secrétaire d’Etat au Trésor exprime une évidence vue de l’autre côté de l’Atlantique : la première ligne de défense étant enfoncée, il faut d’urgence en constituer une seconde derrière. Considérant que des défauts sur la dette publique sont inévitables.

A un double titre, Tim Geithner met en cause la stratégie suivie par les Européens, qu’ils ne parviennent par ailleurs pas à appliquer. En se refusant à recapitaliser les banques, un message que le FMI et l’OCDE ont déjà fait passer et qui a fait beaucoup jaser en pure perte, et en n’adoptant pas de mesures de relance économique. En arrière plan, les Américains s’inquiètent d’une entrée dans la zone des tempêtes de l’Espagne et de l’Italie, qui ferait sombrer les banques européennes.

Moody’s alimente à ce sujet le suspens en prolongeant sa période d’observation de la situation Italienne, afin de décider d’une éventuelle baisse de sa note, tandis qu’en Espagne le dossier des déficits régionaux revient au premier plan. Les deux pays sont toujours sur un fil, Silvio Berlusconi affirmant avoir « sauvé l’italie » alors que le pays, après d’autres, est entré dans la dynamique du toujours plus, toujours plus de mesures de restrictions budgétaires, qui l’enfonce davantage au lieu de lui sortir la tête de l’eau.

Quant aux banques, ce sont d’autres restrictions qu’elles engagent en France, en durcissant les conditions d’accès au crédit. L’équation a été rapidement posée et vite résolue : au lieu de recapitaliser les banques, ce qui pénaliserait les actionnaires en les diluant fortement, il suffit pour améliorer leur ratio de réduire leurs engagements et de répercuter sur les clients les surcoûts résultant de leur respect. Une indéniable double contribution au soutien de l’économie à la mode bancaire, qui, avec la généralisation et l’accentuation des mesures d’austérité budgétaire, éclaire sombrement l’avenir promis.

257 réponses sur “L'actualité de la crise : TOUT LEUR RÉUSSIT ! par François Leclerc”

  1. Bien vu!
    Nous avons donc, d’une part une crise majeure qui se profile dans un horizon rapproché, disons octobre, et de l’autre tout un réseau d’acteurs censés être les pompiers qui se chamaillent avec , cerise sur le gâteau, des stratégies d’évitement ( les banques ) cousues de fil blanc!
    Dieu merci, tout est sous contrôle, d’ailleurs, voyez, comme sur le Titanic, l’orchestre continue de jouer et donc tout le monde danse!

  2. Toutes ces emminentes personnes qui s’occupent de nous les europeens c’est tres bien!
    Mais quand est ce que on nous demandera notre avis , a nous les payeurs!
    L’europe est une democratie, comme ils disent.
    Alors faisons voter les grecs pour ou contre rester dans l’europe!!!.
    Ceci va probablement eclairer la lanterne de ces mesieux, avant que cette derniere ne serve a autre chose.
    On devrait faire plus de democratie, avant une demonstration type demo-crazy.

    1. Il faut aller plus loin, faisons voter les européens ! Pas seulement les Grecques. Je suis pour une Europe démocratique, une vraie.

      1. Si le vote pouvait changer la vie, cela ferait bien longtemps qu’il serait interdit (paroles d’une vieille chanson pleine de sagesse ).

      2. Les quelques fois où le vote a annoncé un changement,
        la bourgeoisie a acheté les élus, ou ceux-ci ont trahi d’eux-mêmes.
        Dans les très rares cas contraires,
        la bourgeoisie a ignorer le vote, et a écrasé dans le sang ceux qui voulaient le défendre.

        Un exemple parmi tant pour le premier cas le référendum TCE violé par le PS et l’UMP.

        Un exemple parmi mille pour le deuxième cas: le Chili en 1973

        Par contre, il n’y a aucun exemple dans l’histoire de changement profond
        qui ne soit pas le résultat non pas d’urnes, mais d’un rapport de force physique, réel.

        Les politiciens de la révolution par les urnes sont des charlatans
        qui vivent grassement aux dépens des illusions des peuples.

      3. Il est non moins connu ( enfin ça devrait ) que le vote universel est un des cliquets anti retour vers l’arbitraire sans obstacle , obtenu par la violence et l’héroïsme de femmes et d’hommes du peuple qui n’ont rien à faire des charlatans qui veulent brader cette avancée .

        Les illusionnistes sont comme ceux qui mentent : s’illusionner soi même est plus dramatique que de tenter d’illusionner les autres .

        Je ne vois pas ce que j’ai à attendre d’une violence sans vote , ou d’un vote qu’on ne respecte pas ( ce qui étrangement n’a pas suscité la violence que cela aurait mérité ) .

        Touche pas à mon vote et réserve ta violence à ce qui le mérite .

        Si tu en as le courage .

      4. Et la résistance civile non violente?
        Pourquoi pas? 🙂
        Bon faut un bon meneur genre Gandhi pour bien faire.
        Quoi que… Avec le net, la donne a changé.

      5. @BS :

        Il y a un peu beaucoup de ça chez les  » faucheurs volontaires d’OGM » qui manifestent pacifiquement , à visage découvert et vont même jusqu’à décliner leur identité en groupe auprès de la gendarmerie avant de manifester .

        Il m’est arrivé d’en être .

        Mais touche pas à mon vote .

  3. Allons-y gaiement, mon dieu que la guerre est jolie…
    F. Leclerc termine sur un oxymore plaisant, il n’empêche que les US viennent donner leçon aux gueux.

    Tim Geithner, y a t-il pire WASP, plus à l’extrême-droite, plus arrogant et fanatique que cet individu, je ne crois pas.

    Par quelle pression Obama a t-il été conduit à engager ce raelien ?…C’est encore une question au passif de ce président noir qui laisse carte blanche à la finance, et à toute la caste qui se gave aux USA, pendant que 46 millions de ses compatriotes font la queue aux restaux du cœur modèle US, et que le chômage se repose un peu à14% en termes réels, en attendant l’embellie.

    Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas eu un seul de nos « représentants », dans cette énième et prohibitive prouterie discutant du sauvetage de la canaille bancaire avec le plus grand sérieux, pour intimer à Geithner de vider les lieux, en y ajoutant une bonne claque.

    S’il fallait une nouvelle preuve comme quoi ces gens là-haut y sont pour notre malheur, la volà. Non seulement ils nous coûtent un argent fou avec leurs banquets mais ils se mettent au garde-à-vous devant le pire produit de l’Amérikke, celle qui écrase son propre peuple et sert le capitalisme le plus sauvage, le plus destructeur, le plus ennemi de toute la planète, ce au début du XXIème siècle.

    Et cette bande de canailles s’étonnera ensuite devant les journalistes suceurs que les citoyens européens rechignent à voter.

      1. « …alors que la reprise économique est en phase de décélération brutale. »

        La reprise décélère, selon Reuter.

        J’adore cette novlangue! 😀

    1. @Contempteur: j’aime beaucoup les qualificatifs fleuris émaillant votre prose; Dieu que c’est rafraichissant, l’invective bien choisie!

    2. Obama n’a toujours été qu’un Oncle Tom épouvantablement narcissique. L’opération oligarchique de consolation sociale, consistant à le promouvoir comme un chevalier blanc ou noir (métis !) sauveur des You-ess-ay après l’épouvante Bush, m’a écoeuré dès le début ! …il suffisait de prêter attention au vide abyssal des propos grandiloquents qu’il tenait dès 2007 pour savoir qu’on avait affaire à un homme de paille… il aura tout de même à son actif d’avoir aggravé considérablement la dette US, d’avoir conforté dans la même proportion les banksters, d’avoir augmenté les guerres d’agression US (la guerre des drones au Pakistan est presque entièrement à porter à son …crédit), d’avoir laissé se dégrader un peu plus la protection de l’environnement (BP et dérégulation), d’avoir avalisé les écoutes, la torture et l’assassinat extra-judiciaire et d’avoir conforté les assassins bushistes qui continuent de parader (cf. déclarations récentes de Dick Cheney), etc., etc. …ah mais la réforme de la santé dira-t-on ! …risible entourloupe sociale qui OBLIGE tous les Etats-Uniens à s’affilier à l’une de ces compagnies privées à l’origine de la gabegie et de l’injustice (50 M d’Etats-Uniens sans assurances) de la couverture maladie !
      On cherche, on cherche… on ne trouve pas UNE mesure qui ne soit pas « evil », comme ils le disent, de la part de ce pantin-Bush III.
      Cerise sur les gâteux : il aura (enfin) explosé le mythe d’un parti démocrate « social », mis un terme définitif au New Deal et préparé le retour des affreux « répugs », c’est dire, très probablement à mon sens, qu’il aura assuré la montée vers le fascisme US et les guerres, civiles et extérieures, des deux décennies (au moins) qui viennent…

      1. @Nerima-Kun

        « Cerise sur les gâteux », jolie formule!..Y a-t-il un jeu de mots dans « repugs » ?

        Ton constat me paraît marqué au coin de la justesse et tagué d’une saine indignation.
        Terriblement déçu par Obama. Il avait bien commencé avec son fameux discours de réconciliation avec le monde, et le soutien de toute la communauté noire US, ce qui faisait chaud au coeur quand sait dans quelles conditions ils vivent à l’exception de la caste « arrivée » (cf « Les prisons de la misère ») et tout s’effondre. On a le sentiment que rien de bon, de juste, d’égalitaire et de démocratique ne viendra plus de ces USA-la.

      2. Obama , comme Tatcher en son temps, montre juste que le genre ou la couleur de peau ne fait rien à l’affaire.

        ce qui compte, c’est le positionnement social; c’est le rapport de force social; de cepoint de vue Obama n’est qu’un bourgeois parmi tant d’autres ……………….

    3. @Marx prénom Groucho

      Merci…Quant on est motivé, on peut faire des miracles.;)

      @l’Argentin
      Que n’ont-ils fermé la porte à ce velociraptor !…

    4. C’est facile à comprendre si on renverse les hiérarchies
      Obama est au service de la bande à Wall street et de Goldman Sach
      Ici même au moment des primaires aux states la question avait été posé, vous avez la réponse

      1. @francis

        Exact. Déjà Obama avait trahi en laissant les dons privés financer sa campagne (comme Mc Cain) alors qu’il avait promis un financement totalement public. Ensuite la cour Suprême est venu multiplier le pouvoir des intérêts privés en déplafonnant les sommes que les entreprises peuvent injecter dans les campagnes électorales. Les USA où le pire exemple de démocratie dans le monde.

    5. On a pas mieux en France:
      Obama donné en exemple par Montebourg pendant le débat.
      Tout sur le look. Politique Spectacal (PS).
      Rien de sérieux pour casser les reins de la tyrannie de capital.

      1. Charles A

        Je dois reconnaître que Montebourg a été décevant lorsqu’il a fait la louange d’Obama, je l’aurais cru mieux informé, à moins qu’il ne s’agissait que d’un pur effet rhétorique, ce qui ne serait guère mieux.
        Entre parenthèses Royal a aussi fait référence à Obama.

      2. Bluffé par l’énormité du « Yes, we can ! ». Où ont-ils cherché ça ? Dans le fond de leur commerce bien sûr. Le pouvoir, erreur monumentale.

      3. Pour des raisons qui m’échappent, Montebourg depuis les élections d’Obama en fait une de ses références. Du reste, c’est de là bas que lui est venu (et à Terra nova) cette idée de primaire. je ne sais pas trop qui le conseille. Mais faut qu’il se mette à jour: Obama, ça ne fait plus recette!

      1. A Pierre-Yves
        Et les nomenclaturistes Mitterrandiens Mélenchon et Ségo viennent à la Fête de l’Huma de constater des accords sur la régulation bancaire.
        La gazelle et le phaacochère s’allient contre les éléphants.
        La jungle politicienne est leur bac à sable.
        Tous dehors!

      2. Ce n’est pas faute de l’avoir averti !
        Ci-dessous copie du texte d’une note que je lui ai fait suivre le 29/06 :

        Très souvent, lorsqu’il parle de ses projets de régulation de la finance, Arnaud compare ces nécessaires actions à ce qu’aurait réalisé Obama
        à la suite de la crise déclenchée par la faillite de Lehman Brothers.
        L’exemple est on ne peut plus mal choisit : Le sénateur Dodd est un républicain bon teint et son projet, en concurrence avec un ensemble de régulations
        prônées par les démocrates, préféré pour des raisons -contestables- « d’ouverture » et en fait de faiblesse d’Obama face à la pression républicaine.
        C’est comme si on demandait au Sénateur Marini de prendre en mains la rédaction des projets de loi relatives à la Banque et la Finance suggérés dans le programme d’Arnaud,
        dès son élection en 2012 !
        En complément, ci-dessous, un extrait d’une note de Paul Jorion sur le sujet :

        1. Chris Dodd n’est pas républicain, il a longtemps été sénateur démocrate. Il a même été « candidat à la candidature » au sein du parti démocrate pour les élections présidentielles de 2006.

      3. @ Paul, exact ! je ne me souviens plus où j’ai trouvé que Franky était républicain ?

        Ceci-dit ça ne change pas l’objectif de ma note et l’erreur qui consiste à persister à présenter Obama comme le précurseur d’une régulation financière la plus importante depuis Roosevelt…

      4. @ Alain A
        C’était naif de le prévenir, mais je retiendrais plutôt que c’était bien intentionné
        et même un geste généreux.
        En fait, le fond n’importe pas pour les politiciens professionnels.
        Il font tous ce que leur créneau peut leur rapporter le plus de voix,
        pour être président (gros lot) ou pour autre lot méritant de canaille auprès du caviar.

        Montebourg, son créneau, c’est le look, le gagnant, à la Obama
        et au Tapie de boucherie de province.

        Les autres, de Royal à Mélenchon…
        Bon, on en parlera plus tard.
        Restons charitable…

      5. Obama (j’ai vu quelque part oblahblah….) était à mon sens le symbole de la période actuelle ou du système : une bulle, une simple bulle. c’est triste à dire mais les attentes étaient trop élevées après 8 ans de Bushisme, les manipulations de toutes parts étaient très fortes ( mais on a toujours le droit de réver).

      6. un trés bon livre, qui remet le réel en place :
        « Obama s’en va-t-en guerre » de Tariq Ali./ La Fabrique.

        petit extrait ( au hasard ) :

        « …Compte tenu du conservatisme viscéral de la nouvelle administration, il était stupide d’attendre d’elle quoique ce soit de substantiel sur le front où les besoins sont les plus pressants, celui du système de santé. La situation est scandaleuse depuis longtemps. Le paradoxe apparent – comment un pays qui dépense 17,4 pour cent de son PIB ( un chiffre considérable en comparaison avec l’Europe occidentale ) pour le fonctionnement de son système de santé en arrive à un niveau de services qui ne peut même pas rivaliser avec un pays sous embargo comme Cuba – s’explique aisément. L’essentiel de l’argent va aux grandes compagnies qui dominent le complexe militaro-industriel…
        La loi sur la santé qui fut finalement adoptée est une capitulation totale devant le  » caractère américain » et les compagnies d’assurances, les géants de la pharmacie, les hôpitaux à but lucratif et les spécialistes des soins de luxe. Les lobbys pour tous ces secteurs avaient beaucoup d’amis – républicains et démocrates – au Capitole, où la corruption est légale. Mais aussi, semble-til, à la Maison Blanche….
        … L’ancien secrétaire au Travail de Clinton, Robert Reich, aujourd’hui professeur à l’University of California à Berkeley, mit en garde contre la propagande des communicants et conseilla aux gens
        de
        ne pas croire à ceux qui affirment que la législation sur la santé d’Obama marque un retour vers la Great Society ou le New Deal. La loi sur la santé d’Obama est une loi trés conservatrice qui se base sur des principes républicains ( une approche par le marché ) plutôt qu’héritée du New Deal. Une loi dans la lignée de New Deal aurait garanti Medicare à tous les Américains ou, au moins, inclus la possibilité d’une assurance publique.
        Rose Anne DeMoro, du syndicat National Nurses United, qui représente 150000 infirmières, a jugé l’adoption de la loi
        inquiétante pour la démocratie, de même que la corruption généralisée par les lobbys des grandes entreprises qui a marqué si clairement la rédaction de la loi. Quand de plus en plus d’Américains découvriront ….et se désoleront de voir que leurs factures de soins médicaux augmentent et qu’il faut toujours se battre avec les compagnies d’assurances pour recevoir les soins nécessaires … »

        Petit livre foisonnant dans tous les domaines …et qui nous montre ( point de vue personnel ) vers quoi il ne faut surtout pas aller !

      1. Noir ou métis, peu importe, le coup d’avant c’était un imbécile, le coup d’après on verra, mais in fine tous ne sont que des hommes de paille au service de l’oligarchie financière (Wall street joue sur les deux tableaux et finance la campagne des républicains et des démocrates).

  4. http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110915trib000649515/quand-le-tresor-americain-rappelle-les-europeens-a-l-ordre.html

    L’Allemagne opposée à la suggestion de Geithner

    L’Allemagne refuse d’engager des fonds publics supplémentaires pour assurer la stabilité financière de la zone euro, comme l’y invite Timothy Geithner , a annoncé la ministre autrichienne des Finances Maria Fekter. « Il a insisté sur le fait que plus de fonds étaient nécessaires afin d’éviter que le système (financier) se trouve en difficulté. (Wolfgang) Schaüble lui a répondu qu’il était très improbable qu’il soit possible de faire peser ce fardeau sur les contribuables, en particulier si ce fardeau est imposé principalement aux pays AAA », a-t-elle expliqué à quelques journalistes.

    Désaccord sur la taxe financière

    « Dans ces pays, il y a un désir de mettre en oeuvre une taxe sur les transactions financières (…) Il ( Geithner ) l’a exclu », a ajouté Maria Fekter. « Je trouve bizarre qu’alors même que les Américains ont des fondamentaux bien plus mauvais que ceux de la zone euro, ils nous disent ce qu’on doit faire et que lorsque nous leur faisons une suggestion, ils disent non immédiatement (…) J’aurais espéré que lorsqu’ils nous disent comment ils voient le monde, ils écoutent ce que nous avons à leur dire », a encore dit la ministre.

    1. Très chère Maria Fekter.
      Elle a raison.
      Sa description est celle d’une attitude impériale
      de la part de Geithner et son souci de ne pas déplaire à Wall-Street.

      Technique financière et Problèmes US:
      « je vais vous expliquer et vous aller comprendre où est votre intérêt.  »
       » Nous avons des responsabilités mondiales, vous avez des obligations. »
      La taxe franco-allemande :
      « Vous ne pouvez pas; Wall-Street s’y oppose. »

      La logique induite par le statut de super-puissance est indépendante
      de l’ Homme du moment. Pas beaucoup de différence entre Geithner
      ou Hillary Clinton, par exemple.

      A noter , Zero-Hedges, le blog des déjantés libertariens, juge que la prestation de Geithner n’ a pas été très bien reçue.
      « the much anticipated meeting between Geithner and the euro FinMins in Wroclaw, Poland, lasted all of thirty minutes and if nothing else managed to unite the Europeans… in their ridicule and derision of the man that has become a global muppet caricature. « 
      Il termine en disant:
      1) que Geithner s’occupe de l’économie US.
      2) qu’il démissionne.
      Mais il ( Zero-Heads) est fanatiquement anti Geithner… et insatisfait de tout.
      Sale temps pour les traders déjantés.

  5. Merci M. Leclerc pour la clarté synthétique de vos propos.
    Deux questions toutefois :
    Les médias disent que les Européens n’était pas heureux de voir un Américain leur faire la leçon, que ce n’est pas à un non membre de dicter la politique européenne. Mais que faisait-il dans cette réunion ? Qui avait invité T. Geithner ?
    Quels sont les arguments de Geithner contre la taxation des transactions ? Les médias nous parlent de « son refus » sans jamais rien expliquer de ses motivations déclarées.

    1. ben vu qu’aux états unis la principale industrie c’est l’industrie financière taxer les transactions c’est taxer principalement les états unis comme taxer le fromage c’est taxer principalement la france. Il le font mais eux ils ont le droit, parce que! Tim Geithner aurait répondu  » because » on aurait du s’en contenter . 🙂

    2. La Pologne, qui a la présidence tournante de l’Union européenne était la puissance invitante. L’argument de Tim Geithner: Wall Street n’en veut pas !

      Peut-on toutefois croire que la taxation des transactions financières résoudrait le problème ? Il serait question, si le projet aboutissait de se servir des fonds obtenus pour rembourser la dette. Un simple petit calcul sur le coin de la table montre que c’est une plaisanterie.

      1. J’ajoute que présenter les discussions américanos-européennes comme un affrontement entre pays et région est une manière arrangeante de ne pas parler du débat stratégique.

      2. Si je comprends bien, la Pologne a dû subir des pressions des USA pour faire intervenir le secrétaire d’Etat. Lequel est venu faire quelques déclarations publiques déplaisantes. Puis il est rentré, et il ne se serait déplacé que pour cela… Etait-il à ce point inquiet ?
        Quant à la taxe, elle ne serait pas suffisante et il est bien sûr trop tard pour cette crise. Et ce sont les Européens, qui se le sont interdits dans le traité de Lisbonne, qui voudrait maintenant taxer les mouvements de capitaux ! Tout ça ressemble en effet à une mauvaise plaisanterie.
        Mais j’aimerais en lire plus sur ce qui se dit et se trafique en coulisse, car la communication pour le bon peuple ne permet plus de comprendre quoique ce soit de la Réalité. Prévoir la chute ? Si beaucoup ici la pressente, ne faut-il pas maintenant décrire avec plus de précision ce qui chutera soudainement ?

      3. Je perçois les choses de façons plus inquiétantes. En effet, cette semaine on nous a dit  » Tout va s’arranger car, enfin, nous nous coordonnons » or ce que cette réunion met en lumière c’est des dissensions croissantes. De nombreux pays n’ont effectivement pas envi de donner à la Grèce à fond perdu tout ça pour repousser la faillite de cette dernière après les élections présidentielles allemande et française.

      4. La faillite de la Grèce, dans le paradigme qu’on veut tous nous imposer, est déjà là. A moins qu’on parle de la faillite comme de cet acte juridique et comptable (mais les comptes sont truqués !) qui l’entérinerait officiellement : toutes les parties sur l’échiquier européen se renvoient clairement la responsabilité d’avoir à le faire en premier. Mais nous savons tous ici qu’il n’y a pas de sens propre à déclarer une nation en faillite : c’est une fiction qui fait croire à la faillite.
        Alors que peut-il se passer qui fasse surgir le réel ? La capitulation des marchés entraînera le chaos politique. Et de ce chaos, il faudra que se soulève un autre paradigme : celui de la nécessité du rééquilibrage des revenus de la production réelle de richesse.
        Une abstraction ? Non, la dissolution à laquelle nous assistons a toute les chances de s’approfondir avant l’élection présidentielle. Il faut seulement parier vigoureusement sur les forces politiques les plus volontaires, les soutenir, pour que cette élection ne nous conduise pas dans la même ornière que les précédentes. L’enjeu n’est pas d’abord théorique, il est pratique. Nous le savons progressivement ce que nous voulons, et c’est tant mieux : mettre les banques au pas, c’est-à-dire leur faire remplir leurs seuls devoirs légitimes. Maintenant, il va falloir le faire sans concession.

      5. @ SDX
        Pas sûr qu’il ait fallut des pressions de la part des Yankee pour que la Pologne invite Geithner. Ils sont tellement américanophiles, tout comme les autres pays de l’Est. Qu’on pense au Magyar qui squatte à l’Elysée : pareil.

    3. Je ne vois vraiment pas ce que l’on peut trouver à redire de l’initiative de la présidence polonaise d’inviter le directeur du trésor US. Sauf la conséquence pour certains de se trouver privés de la ressource magique d’inférer la tétraplégie européenne de l’action en sous-main, perverse et malfaisante forcément, de quelque entité gouvernementale étatsunienne, incarnée par un grand manipulateur d’obédience vaguement raëlienne de surcroît !
      Pensez donc ! Scandale ! Là c’est en toute transparence et devant les caméras que notre prétendu WASP raëlien d’extrême droite est venu exposer ses avis, recommandations et récriminations au nom du maléfique Trésor Amérikain … Un débat quasi public ! Quelle obscènité… Que ne se cache-t-il, l’infâme Tim !

      1. Vigneron, pourquoi vous intéresser à raël?

        « Je ne vois vraiment pas ce que l’on peut trouver à redire de l’initiative de la présidence polonaise d’inviter le directeur du trésor US. »
        Sûr : une initiative polonaise pour l’intérêt commun européen, sans arrière pensées nulle part, et de manière toute spontanée. La pologne n’est pas dans la zone euro, mais. Le gouvernement US, a accepté, par pur altruisme, sollicité en toute liberté, par le gouvernement polonais. Par contre, on les voit pas bien inviter la russie. ou la chine. Spontanément, à l’évidence, une telle initiative serait une initiative idiote. C’est normal.
        D’ailleurs les BRIC se réunissent pour discuter des rachats de dette européenne à…washington. C’est normal.

        D’ailleurs, il profite de sa présence pour expliquer la solution : faire comme eux. C’est normal pour un invité. D’ailleurs obama l’avait déjà dit mercredi avant la réunion, et réexpliquera la semaine prochaine à l’ONU. C’est normal. Un véritable ami, çà sait être ferme quand c’est dans l’intérêt de la personne.
        Quelqu’un dont la dette équivaut au pib mondial qui fait 50% des dépenses militaires mondiales et qui donne des leçons de gestion aux autres, dont le premier exportateur mondial, c’est dans l’ordre normal des choses.

        D’ailleurs Goldman sachs aux bidouillages grecs, et 10 ans plus tard, aux manettes de la BCE (BCE qui ne respecte plus toute ses missions, c’est à dire sort de la légalité), comme le paulson au finance us, c’est aussi normal.

        « Sauf la conséquence pour certains de se trouver privés de la ressource magique d’inférer la tétraplégie européenne de l’action en sous-main, perverse et malfaisante forcément, de quelque entité gouvernementale étatsunienne, incarnée par un grand manipulateur d’obédience vaguement raëlienne de surcroît ! » bof, le style. Lourd aurait dit ma prof de 4ème.

        A l’évidence. çà saute aux yeux :

        -On imagine la visite en afrique, après déclaration du président français sur la situation, invité à une réunion de crise, et donnant sèchement son avis, l’ancien directeur d’une grande banque française ayant au passage été nommé à la tête de la banque centrale du coin, comme auparavant un autre au ministère des finances français. Il n’y a que des délirants qui se poseraient des questions. Ce serait normal. Le bénin aurait lancé l’invitation spontanément.

        -On imagine la visite en Inde, peu de temps après l’indépendance, et après une déclaration du premier ministre anglais sur la situation, du chancelier, spontanément invité par un état indien où existe fortuitement une base anglaise, et des projets du même tonneau, au hasard, proche de la chine communiste. Il donnerait juste son avis, que les indiens auront gentiment demandé. Ce serait normal. Les indiens qui s’en offusqueraient seraient malades mentalement.

        Par contre la visite de Khrouchtchev dans les pays sous le rideau de fer, invité pour discuter des difficultés de la zone, ce serait anormal. On imaginerait mal que cette invitation soit spontanée. On l’imaginerait encore plus mal ne pas donner la ligne à suivre. C’est le contraire qui serait anormal. Un membre du parti de moscou être nommé à la tête de la banque centrale de ces pays, ce serait logique…
        Et anormal… Et alors, pour tout dire, l’occident, d’une seule voix crierait alors au scandale, au vol de démocratie, à l’impérialisme, au cynisme, au centralisme…etc… »on normalise l’europe de l’est, ce n’est pas bien! ».

        Mais comme c’est « la plus grande démocratie du monde », elle peut. C’est normal. Rien à redire le Vigneron. Juste à redire sur ceux qui ont à redire.

        « Un débat quasi public ! Quelle obscènité… Que ne se cache-t-il, l’infâme Tim ! »

        Un débat? Vous avez vu çà où? Il a donné la direction que veut le gvt américain. A la rescousse contre l’allemagne, les pays bas, la finlande, et j’en passe, raison principale de l’invitation polonaise. Il vient en plus, comme l’angleterre de refuser cette taxe sur les transactions. Un débat? Votre imagination vous joue des tours.

        Et qu’est ce qu’il viendrait faire dans un débat au conseil européen? Je vous rappelle que l’on n’a jamais entendu d’un chef d’état qui participait à des débats dans le bureau ovale.
        Les cartons d’invitations spontanées doivent se perdre en route. Foutu service public!
        C’est pourtant le haut lieu de décision pour : « l’armée mondiale », « la monnaie mondiale », « les règles de commerces ». Mas çà non plus, rien à redire.

      2. Tu es tout à fait prêt pour lui monter une stèle et je sais que l’inscription sera de premier ordre venant d’une fine plume comme toi.

  6. C’est de plus en plus confus, on est en train de sacrifier l’économie réelle pour sauver les banques, mais si il y a retour de la récession voir dépression les états ne pourront pas rembourser les dettes. C’est drole mais l’austérité en période de croissance 0 et encore plus d’austérité etc et l’absurdité de ces menaces de sanction financières en cas de dérapage budgétaires. des sanctions? et après ? quand on n’arrive pas a suivre un plan de rigueur on ne va pas payer des amendes en plus!!!
    La grèce doit quelque part se rendre compte qu’elle tiens le monde en otage elle n’a aucune raison d’appliquer le plan de rigueur et aucune d’avoir peur d’hypothétiques amandes c’est le reste du monde qui devrait avoir peur de la grèce. A part monétiser il n’y a apparemment aucune solution, d’ic 6 mois en pleine récession on va redonner un tour de vis d’austéritén histoire de basculer en dépression. Il y a un grave problème idéologique derrière tout ca, l’argent devrait etre considéré comme un moyen donné par l’état pour faire fonctionner la société et non un moyen pour une minorité d’exploiter le plus grand nombre. L’équilibre budgétaire n’est pas un but de société c’est au plus un but comptable qui n’a aucun sens du point de vu humain. On va sacrifier le bien etre de la majorité pourque les détenteurs d obligations d’état puissent récupérer leur mise? Maintenant on peut comprendre que personne n’envisage de remettre en question le fonctionnement actuel vu que tous les politiques sont nourrits par ce système l’ultraconformisme est de rigueur nos élites sont des élites d’ultraconformisme on va donc les regarder planter l’économie mondiale il n’y a plus rien a faire a ce stade. La planche de salut sera la planche a billet. J’en reviens pas la bnp devait réellemnt avoir des problèmes de liquidités pour qu’on en arrive a faire open bar avec les banques centrales…
    Je ne me souviens pas d’états ou de nations qui se soient développées et enrichies en payant ses dettes, l’europe a profité des colonies comme les états unis , la russie a fait des « emprunts russes », je pense que nos politiques ont juste du mal a faire le deuil du système qui les a nourrit toute leur vie durant mais ce déni ne prépare pas l’avenir, il retarde le moment de la reconstruction et augmente chaque jour son cout financier et humain.

    1. Vous aviez bien décrit la triste réalité : les normes comptables que tous bafoue à qui mieux mieux ils les mettent au centre pour les peuples !!!

  7. Ne critiquez pas trop les banques françaises: elles font leur travail, elles ont continue a financer même au pire de la crise! La SOCIETE GENERALE tant décriée a prix les mesures nécessaires pour alléger ses positions sur les états du sud alors que tout le monde l’enfonçait sur des chiffres qui dataient de fin 2010
    quant a moody’s dont vous semblez justifier l’action, la justification de sa dégradation de SG et Credit Agricole tient du grand guignol: moins d’aide de l’état dont elles n’ont pas besoin et dont elles n’ont jamais eu besoin! Idem pour la note de l’Italie: moodys critique le marche du travail italien alors que l’économie italienne est spécialement souple a ce niveau et elle met en cause l’augmentation des couts de refinancement de la dette pour justifier une dégradation de sa note qui justement augmenterait encore son cout de refinancement!
    Tout ce beau monde qui prend des décisions sur des fondamentaux inexact est en train de créer lui même la panique
    Pendant ce temps la, des banques américaines font faillite, les saisies immobilières augmentent aux USA, des comtes restructurent leur dette pour des montants équivalent a l’exposition de la SG sur les pays du sud sans que personne n’en parle et pour cause les anglo saxo cherchent a se sortir du guêpier dans lequel ils sont en mettant le souk en Europe, espérant pouvoir en tirer un bénéfice financier si ce n’est économique! Nos dirigeants, sont je vous l’accorde dépasses par les événements, mais pas les européens qui eux travaillent toujours pour assurer leur avenir
    Le pire n’est jamais sur

    1. Puisque vous parlez des fondamentaux inexacts, intéressez-vous à ceux que produisent les établissements financiers à leur propre égard !

      1. @ François Leclerc: Allons, allons! douteriez vous de leur sérieux ? de leur sincérité ? de la transparence de leurs livres de comptes ? subodoriez vous l’existence de pratiques inavouables dignes des pires turpitudes des « black rooms », du « shadow banking » dans des lieux inavouables mais paradisiaques ?

      2. Groucho.
        Tu comprends aussi maintenant pourquoi les milliardaires font une campagne publicitaire pour payer « plus » d’impôts.
        Le shadow banking et les paradis fiscaux sont maintenant parfaitement opérationnels ET protégés par la propagande étatique.

    2. Il y a quelques années, un responsable d’économie locale m’a mis en garde.
      En substance, il disait :
      Quand un banquier te propose un plan, méfie toi. Le plan rapporte toujours plus aux banques qu’à un particulier, lorsqu’un plan est sensé rapporter 3.5 %, une banque va générer au moins 14 % de bénéfices.
      Le plan de sauvetage de la grèce n’existe pas, c’est une ineptie et au mieux une gabegie pour engraisser et protéger quelques nantis dont le seul but est de garder leur place au sein d’un conseil d’administration ou d’un gouvernement.

    3. Ça avance au sujet des paradis fiscaux, grâce aux USA, pas l’UE :

      http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/09/17/evasion-fiscale-les-etats-unis-et-la-suisse-seraient-proches-d-un-accord_1573851_3234.html#xtor=RSS-3208

      J’ai toujours payé mes impôts, où que je sois, sans rechigner, rubis sur l’ongle, car ça m’a toujours paru faire partie du deal citoyen.

      J’ai utilisé le blog de Piketty pour comparer. De fait, j’ai payé bien plus d’impôts que si leur proposition avait été appliquée.

      Alors ras le bol des friqués qui ne veulent pas payer !

      1. Si vous croyez que ça va changer vous croyez au père Noël, il y a 1600 milliards qui dorment au Luxembourg et ce n’est pas parce que c’est un beau pays,

  8. le « crédit crunch » est à notre porte et nos gouvernenants sont aux abois car ils ne savent plus comment faire pour éviter le nombre colosal de faillites et de pertes d’emplois qui vont se produire dans les mois avenir dans les PME/PMI suite au resserrement du crédit . Le sytème est à bout de souffle et il n’arrivera plus à se relever !!!
    Le néo – libéralisme a accouché d’un monstre qui va tous nous ruinés et nous envoyés pour la majoritée d’entre nous à la soupe populaire et retour au 19 síècle pour les salaires.
    David
    Pays-Bas

    1. Oui, ici aux Pays-Bas, il n’y a au sein de la classe politique toujours pas de prise de conscience que la machine est cassée; encore et toujours, ils ressassent les mantra de la religion néolibérale.

      D’autant que l’on a, pour la première fois depuis 1918, un premier-ministre libéral!

  9. Tous les Grecs doivent comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera au contrôle de notre pays et peut-être même de la zone euro »
    Mr Venizelos, sérieusement vous pensez pas que la situation est déjà dramatique pour les Grecs, et qu’elle est hors contrôle?
    Vous oubliez le slogan du Pasok aux élections de 2009: « lefta iparxoun » (de l’argent il y en a), pas question de toucher aux salaires ,aux retraites, pas d’augmentations de taxes,……., « les riches doivent payer », qui vous disiez!
    En deux ans et après 6 plans d’austérités:
    Le chômage est passe de 9,8 % a 15,9% (juin) et les prévision pour la fin de l’année……..20%
    L’essence est passee de 1 euro a 1,60
    La tva sur les produits de base de 19% a 23%
    La tva pour la restauration de 13% a 23%
    Baisse des salaires de 15% a 20% dans la fonction publique.
    Baisse du montant des retraites ,plus augmentation de la durée de cotisation.
    ect…….
    Et le résultat!! Le PIB chute, le déficit augmente.
    Il ne vous viendrez pas a l’idée Mr Venizelos que ça marche pas, que la situation est hors de contrôle ?

    Il m’enerve….grrrrrrrrr…., bon bah vu que vous n’avez pas encore mis de taxe sur le soleil et la mer, moi, je vais me baigner.

    1. Souhaitons qu’un homme sensé et courageux arrive en Grèce pour mettre un terme à tout cela en décrétant enfin et unilatéralement un moratoire de deux ans au moins, avec émission d’une nouvelle monnaie nationale!
      Qu’il déchire le traité d’adhésion à l’euro!

      1. Mettre le nez dans les finances de la Grèce c’est mettre fin à la mainmise de cet état dans l’état qu’est l’église orthodoxe grecque, une vraie petite mafia qui n’a rien a envier au vatican. Ils n’ont pas encore eu 1789 les Grecs, hélas. Toutes les propriétés de l’église, qui ne paye pas d’impôts mais emploie au noir, pique dans les caisses et les musées, etc., ca ferait du bien à l’état…

    2. Tous les Grecs doivent comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera au contrôle de notre pays et peut-être même de la zone euro

      On remplace « Tous les Grecs » par « Nous » et « notre pays » par « nous » et ça donne:

      Nous devons comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera à notre contrôle et peut-être même à celui de la zone euro.

      Et on peut mesurer le niveau de pagaille , voire de panique, lors de leurs réunions « à la con » plus ou moins discrètes.
      Je ne pense pas que le grec moyen se reconnaisse dans ce genre de clampin, mais que le clampin en question le croit montre à quel point c’est un clampin.

  10. Je suis rassuré, nous sommes entre de bonnes mains. Circulez, il n’y a rien à voir, tout est sous contrôle !

  11. « reporté à la mi-octobre » : Juste avant le 17 octobre ?
    Non, sans rire, entre ça et le coup des américains sur le 2 aout, je commence à me poser des questions. Je n’suis pas trop théorie du complot, mais là, jouer le même coup 2 fois d’affilés avec les marchés…

  12. Timothy Geithner est un marrant, il vient donner des leçons a l’Europe à propos de la dette alors que son pays est le plus endettée de la planète et que lui aussi ne fait aussi que repousser l’échéance fatale en augmentant le plafond de la dette. Avant de vouloir donner des leçons faudrait déjà balayer devant chez sois..

    1. En volume, assurément, leur dette est la plus grosse.
      En revanche, en % du PIB, et en additionnant dettes publiques et dettes privées, c’est le Royaume-Uni qui est le plus endetté de la planète, bien plus que le Japon.
      Mais qu’importe : il s’agit justement de l’autre pilier du système.

  13. Je confirme votre dernier paragraphe monsieur Leclerc, si Sarkozy vous lit qu’il sache à quel point Ces très chères banques avec leurs petits chefs responsables de rien vont couler ce qui reste de l’économie et à quel point il va perdre sa réélection à cause de la crise qui va s’accentuer, il ne suffisait pas de vouloir la peau de Daniel BOUTON, Monsieur le Président, il ne suffisait pas de mettre temporairement un médiateur non plus, il fallait oser frapper au cœur même des banques, vous les avez laissé distribuer des dividendes et des bonus au lieu de les obliger à mettre ces résultats en réserve, maintenant vous allez payer par l’effondrement de ce qui reste de nos économies. Je vous tire mon chapeau à vous et à Angela, encore bravo !!!!

    Si les banques tombent, je serais la première à applaudir, trop c’est trop, on ne peut pas continuer comme ça, il faut maintenant des faillites, que le ménage qui n’a pas été fait se fasse…Et même si certain ont peur, je voudrais leur dire qu’il faut mieux avoir peur un bon coup et se redresser que de marcher courbé toute sa vie comme actuellement …
    La banque sera la sidérurgie du XXIème.

      1. Si déjà à cause de la crise qui finira par les rattraper et ensuite parce que vus que le personnel n’a plus de pouvoir ni ne veut de responsabilité le scoring sur internet suffira bientôt avec un panier d’achat de service ou de crédit et pour les traders les ordinateurs hautes fréquences coûtent moins cher donc les licenciements ne font que commencer.
        Attendez ces petits chefs ont détruit l’économie réelle vous ne croyez tout de même pas qu’ils ne vont pas en payer le prix fort.
        Tout arrive.

    1. Il leur est difficile de faire autrement, Franck Biancheri est celui qui a fondé ERASMUS, et c’est un Européen convaincu.

    2. Je les suis depuis 2008 et malgré leur sérieux indéniable et l’exactitude de leurs prévisions en général, ai déjà noté des erreurs dues à leur vision pro-européenne à tous crins (Euro à 1,75 USD, FMI interdit d’intervenir en Europe, choix du successeur de Trichet à la tête de la BCE). Il reste que jusqu’ici ils ont eu raison sur un certains nombre de points fondamentaux:

      1. L’Euro existe toujours et la volonté politique de le conserver est toujours présente
      2. L’UE n’a pas explosé et ses dirigeants cherchent au contraire le salut dans plus d’intégration européenne.

      Ils m’ont l’air de sous-estimer au moins deux choses:
      1. le niveau de corruption des dirigeants européens -s’ils croient par exemple que le PS français va réellement faire quelque chose pour « Mettre sous tutelle publique partielle ou complète dès le début 2013 au plus tard l’ensemble des principaux établissements financier », ils rêvent.
      2. Le niveau de raz-le-bol des populations européennes face à une crise qui n’en finit pas (depuis les années 70, pas juste depuis 2008) et la désillusion envers l’UE et sa totale soumission aux lobbies de la finance. Même si les citoyens européens ne sont pas très agressifs, à force d’être pris pour des dindons, cela va finir par casser dans l’un des dix-sept pays de la zone Euro (lors d’une élection amenant des extrémistes anti-Euro au pouvoir probablement).

    3. Je lis les bulletins de LEAP depuis environ 2006. Leurs analyses sur le développement de la crise me semblent souvent pertinentes, bien qu’à mon avis le fort tropisme européiste qui anime l’équipe de LEAP en biaise assez sérieusement la portée: depuis des mois ils nous expliquent l’avènement sur la scène mondiale d’un nouvel acteur souverain: la zone euro. Ce n’est pas forcément ce qu’on voit en mettant le nez à la fenêtre. Ce tropisme – et son symétrique, un anti anglo-saxonisme bien ancré – les font parfois tomber dans ce qui ressemble à une pranoïa complotiste venue des EU et du RU: ils feraient du barouf au sujet de la Grèce pour mieux faire oublier la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvent. Un peu léger, ça fait mauvais scénario hollywodien.

      J’ajouterai, pour faire bon poids, que j’ai acheté et lu le bouquin d’anticipation politique de leur grand penseur, Banchieri « En route pour le monde d’après ». Honnêtement, je ne le recommande pas. C’est risible. Un vrai délire.

      Si vous voulez mieux comprendre la situation aux EU, la crise et appréhender des éléments expliquant le pourquoi du comment, je recommande plutôt la lecture de l’excellentissime « Après l’Empire. Essai sur la décomposition du système américain » commis par Emmanuel Todd. C’est lumineux, pédagogique et très percutant. Je l’ai lu 2 fois. Ecrit il y a presque 10 ans, il n’a rien perdu ni de sa pertinence ni de sa force.

      1. Le Laboratoire Européen d’Anticipation Politique (LEAP) qui se dit un organe de recherches indépendant, n’est autre qu’un outil de propagande du parti Newropeans, favorable à une Europe pro-mondialiste et dirigés par le même homme, Franck Biancheri (lire La guerre psychologique du LEAP/E2020).

        Spécialiste du catastrophisme, Franck Biancheri se vante d’avoir prévu point par point les étapes de la crise actuelle longtemps avant son déclenchement. Très écouté des dirigeants de grands groupes européens qui lui attribuent un véritable talent, ses prédictions sont toutes vivement attendues. Cet amalgame politique n’enlève en rien à la pertinence de ses prévisions.

        Cependant, il y a dans la médiatisation de ces informations, une forme induite propre à inoculer la peur parmi la population. La stratégie du choc par l’effroi dont parle Naomi Klein, semble vouloir être mise à profit en prévision d’une fin d’année qui s’annonce très mouvementé.
        Qu’on le veuille ou non, nous entrons dans une période révolutionnaire tectonique.

  14. Geithner en Europe c’est de la série B. Les yankees sont tous persuadé que l’Euro va exploser en vol, alors que ses fondamentaux sont bien meilleurs que ceux du dollar.
    Ca les rassure.

    Ils n’ont à peu près plus que ça (Avec la propagande de leurs films/medias mainstream, formatés middle class – et une armée, maintenue sous perfusion lourde grâce au papier imprimé, composée de combattants qui y croient de moins en moins….)

    Pourquoi ne pas présenter la situation, mon cher François Leclerc, comme principalement induite par des financiers (principalement ricains) toujours plus paniqués par une situation qui leur échappe.

    Un peu comme la poignée de sable qui vous glisse entre les doigts.

    1. le dollar a déjà « explosé » en quelque sorte!
      Il en est au stade de cours forcé, accepté par tous, mais tout le monde sait que les USA ne produisent pas vraiment suffisamment de biens et services pour justifier son taux de change actuel, mais tout le monde veut que le dollar reste haut, c’est actuellement la vraie monnaie mondiale, déjà « fondue » et « fondante »

      1. « le dollar a déjà « explosé » en quelque sorte! »
        Mais quand il vient à manquer, ce sont les banques européennes qui risquent d’exploser, en quelque sorte.

    2. C’est peut etre juste un moyen de faire revenir des capitaux aux states histoire de gagner du temps mais dans le fond ca risque de gonfler des bulles dans les brics et faire rapidement exploser le prix des matières premières en emballant le crédit dans ces pays, je pense qu’on est en phase terminale de l’économie mondiale enfin c’est un avis mais en période de crise on voit les malheurs arriver de loin ca va peut être mettre plusieurs années a se confirmer

      1. Attention qd même

        In 2010, Adam Kokesh attempted to unseat Democratic representative Ben Ray Luján in New Mexico’s heavily Democratic 3rd congressional district running as a libertarian-oriented Republican.[29] Kokesh received mostly out-of-state money,[29] support from Ron Paul,[30] and an endorsement from the Republican Liberty Caucus, the PAC that represents the libertarian wing of the Republican Party.[31] Kokesh’s opponent in the New Mexico GOP primary was Tom Mullins[32] to whom he lost.[33]

    3. Wall-Street =40pc des bénéfices US.?
      La City = 8pc du PIB de l’Angleterre.?
      est ce vrai,source oubliée.

      1. Question importante:

        Finance et assurance (et béton) / Pib (US):
        Resultats de recherche:

        http://www.bea.gov/industry/gdpbyind_data.htm .
        « In 2007, 20.7% of total value added to GDP came from the finance/insurance/real estate industry. »
        Attention , 2007 chiffre ancien.
        Read more: http://wiki.answers.com/Q/What_percentage_of_the_us_GDP_is_from_finance_industry#ixzz1Xxo7bAyS

        Pour les brit chiffre inconnu . Au pif compris entre 10 et 15%. Baisse probable ?

        Je cherche les chiffres de l’emploi de la finance par rapport au total.

        La finance a pris une importance excessive…
        Ces pourcentages montrent qu’aucun gouvernement n’acceptera facilement une baisse dans la marche de la lessiveuse. En mode béton, remplacer lessiveuse par érection de pyramides.

        Je crois que Charles A. et Lordon ont raison : appropriation sociale, socialisation du crédit.
        La finance a pris une importance excessive… et arrive à désamorcer toutes les tentatives « raisonnables » de la réformer, même à la marge.
        Le désamorçage de la taxe Tobin est exemplaire; cela a été long mais le but est là:
        ceux qui en parle sont déconsidérés. La fameuse  » démondialisation » est en train de
        suivre le même chemin: seuls les ringards, gauchiste primaire etc…

        Attention: le sujet n’est pas la taxe ou la démondialisation, mais la contre-attaque type Relation Publique et son relais par les inconscients utiles. La finance -comme tout politique – sait bien que la question politique est : « Qui réforme ? ».
        Jusqu’à présent, nous sommes les Réformés;

    4. Les US n’ont guère d’intérêts à l’explosion de la zone euro parce que cela signifierait le retour généralisé à des monnaies nationales et à des dévaluations de combat (de 20 à 30 pour la plupart et au moins 50% pour la Grèce) ce qui rendrait tous les produits américains bien plus cher, la valeur du dollar remonterait d’autant et tous les pays ayant fondé leur économie en subiraient le plus fortement les conséquences comme l’Allemagne qui préfère consacrer son argent à sauver ses banques plutôt que d’entretenir ce tonneau des Danaîdes qu’est l’ensemble des dettes européennes.
      Chaque pays ferait, fera défaut sur sa dette et la démondialisation connaitra une formidable accélération!

  15. Citation d’un tradeur:
    “On a failli faire sauter plusieurs fois la planète hélas on nous a juste enlevé les allumettes”

    Hélas à la prochaine je ne vous raconte pas la douleur pour les femmes enceintes, c’est bon les bonus.

  16. @Francois Leclerc
    Mais peut on leur en vouloir aux banques de rendre présentables leurs bilans, ils n’ont déja pas eu la bonne idée de se recapitaliser pendant le rebond des bourses. Parce que c’est bien beau de dire qu’elles pourraient etre plus transparentes mais n’est ce pas trop tard pour la transparence?
    Peut être une question d’honneur alors pour finir en beauté?

      1. Si tout le monde sourie et peaufine son bilan tant au niveau des banques que des états et que les banques centrales arrosent en dollards ca peut marcher longtemps, dans ces conditions on fait de l’austérité juste pour éviter l’hyperinflation et pour faire plaisir aux allemands. Quelque part un retour de la croissance serait une catastrophe le problème va venir des matières premières inflation et recession en meme temps c’est pas drole comme perspective surtout que les banques vont amplifier le mouvement pour se couvrir

    1. Tant que je suis en ville ne vous inquiétez pas pour votre vie, mais n’espérez pas plus que ça péte sinon je ne pourrais guère prévenir plus de gens à la fois.

      Veillez, Priez et laissez-vous même davantage pousser la barbe, comme ça le couteau à la main Dieu reconnaîtra mieux les siens.

      Ca va surtout émeuter et bousculer d’abord les vieilles dames dans la rue !

      1. si, une restructuration de la dette réduirait la rente du capital, même si c’est très temporaire seulement et malheureusement!

  17. plan de sauvetage de la Grèce

    C’est bien le nom officiel de ce plan mais il ne vise en réalité à sauver ni « la Grèce » ni les grecs. Il permettrait probablement de prolonger quelques temps l’euro et le système financier mondial tel qu’il est. A défaut de l’appeler contribution européenne au sauvetage de la finance mondiale, nous pourrions peut-être l’appeler plan financier européen.

    Je ne suis plus très loin de me féliciter que les divisions de l’Europe l’empêche de faire de grosses bêtises…

    1. Comment ose-t-on plus longtemps infliger à tous des sommes kolossales pour cautionner encore le non-paiement d’impôts par les riches grecs?

  18. Pardonnez moi , mais j’ai sans doute la mémoire qui flanche ou je me perds entre le très important et le secondaire ….

    Supposons que la Grèce se déclare en faillite , incapable de continuer à rembourser et d’emprunter pour…..

    Ou que la population refuse de continuer à banquer , ou à vendre son patrimoine …

    ( un peu comme l’Islande que j’ai perdu un peu de vue : certains affirment que l’Islande , la population via referendum , a rejeté les demandes de payer pour les banques privées faillies , d’autres disent que l’Islande essaie d’échelonner sa dette (je me souviens que le RU et la hollande étaient les plus acharnés à récupérer les pertes dues à ces défauts …)

    Disons que ma préoccupation est la suivante : qu’est ce qui oblige les dirigeants grecs à sadiser une partie de sa population , les salariés et fonctionnaires avec l’extrême rigueur ?
    C’est à dire se conformer au us bancaires traditionnels en cette période de crise qui se focalise sur ce pays avant de passer à ?

    Avantages ? Inconvénients ? Moyens de rétorsions ?

    Car il m’arrive de penser que les choses sont en peu plus complexes que de se référer à la « trahison » des dirigeants qui seraient soumis entièrement au marché ….

    Merci .

    Bs.

    1. Effectivement, il leur suffit de déchirer le traité d’adhésion à l’euro!
      Cela serait très salutaire pour tous!
      Courage, les grecs!
      Je n’imagine pas la Bundeswehr occuper la Grèce! Cela n’a aucun sens!

    2. Intéressant, Boson.
      Déjà, éliminons le cas de l’Islande. Le pays est bien en train d’essayer de renégocier son remboursement car c’est le FMI qui a versé aux banques rosbifs et bataves et ce dernier a fait signer son habituel « accord » sur une privatisation générale ainsi qu’une suppression du social qui sont en train de se faire.

      Par contre, ce qui est complexe ne se situe pas au niveau des politiques dirigeants, qui sont tous « soumis » et partie prenante au marché, mais justement, au niveau du marché.
      Ainsi, lorsque tu as des acteurs qui vivent de la dette d’état et d’autres (parfois les mêmes avec des « produits » appuyés sur les mouvements inverses) qui craignent que les états s’endettent plus, tu obtiens un boxon cacophonique.
      Hors, leur objectif est par contre le même malgré des méthodes différentes : gagner le maxi en un minimum de temps. Et sur le dos de l’économie réelle, bien sûr. Soit, nous.
      Les méthodes ont-elles donc tant d’importance au point de vouloir les comprendre…???

      1. cela confirme qu’il faut des hommes d’une certaine trempe (comme les héros grecs par exemple!) pour déchirer le traité d’adhésion à l’euro!

      2. Johannes.
        Tu n’as toi aussi rien compris.

        La « puissance » d’une monnaie s’exprime par des fondamentaux de création de richesse réelle (pays du golfe), mais aussi par le nombre de gens qui l’utilise.

        Vois donc la création des « BRIC » pour s’isoler d’un dollar moins fiable,
        La création de l’accord SUCRE en Amérique du Sud,
        La zone de libre-échéange et parité monétaire de l’ESEA,
        La création de la BCG (banque centrale du golfe copie de la BCE)

        Et toi, qui ne comprends rien, tu voudrais changer de monnaie afin de te rapprocher du dollar…???
        Essaies de réfléchir. De temps en temps.

  19. Voilà, ça vient de tomber et le Monde le publie : 68% des français sont contre le plan d’aide à la Grèce !….C’est un retournement d’opinion….Et c’est la droite qui est majoritairement contre alors que la gauche reste majoritairement pour….Le contraire du vote de l’assemblée nationale. Vous y comprenez quelque chose, vous ? A part que nous nous montons les uns contre les autres ?

    1. L’europe a été voulue comme une copropriété c’est diviser pour mieux que l’oligarchie usa règne. François Asselineau en parle très bien.

    2. C’est peut-être parce que les français sont en train de se rendre compte que jamais les dettes ne seront remboursées et qu’il ne sert à rien de verser des tombereaux d’euros sur la Grèce. Ce n’est pas nécessairement une affaire d’égoïsme. L’opinion publique anticipe ce que les décideurs politiques évoquent sans doute déjà dans la coulisse.

      « Interrogés sur les conséquences de la crise grecque, les Français estiment toutefois à une écrasante majorité (84 %) que « si la dette grecque n’est pas sauvée, les difficultés de la zone euro vont s’accroître dangereusement ». D’autre part, ils sont 87 % à estimer que l’argent prêté à la Grèce est de l’argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser. « (Le Monde)

      1. La cigale et la fourmi
        Il est assez drôle de voir depuis quelque temps le cœur des vierges des libéraux en appeler au peuple pour sauver le système !
        Chacun défile sur les ondes, les écrans, les journaux : « aux armes citoyens ! ». Certains, les plus riches, poussent le vice à réclamer qu’on les taxe…symboliquement et temporairement pour montrer l’exemple !
        Or le système a rendu volontairement le peuple égoïste, individualiste, divisé et incivile et sa réponse est : « ce n’est pas mon problème ! ». Tant pis pour vous…
        Les plus aisés ne demandent que l’immobilisme, que rien ne change !! Ils veulent gagner de l’argent sans rien faire. Pourquoi voulez-vous qu’ils bougent ?
        Quant aux autres, voilà ce qu’ils pensent :
        « Pendant que vous spéculez pour un max de profit et de bonus, je spécule sur ma santé, sur ma sécurité, sur mon avenir, en baissant mes mutuelles, mes soins, mes assurances, ma consommation, mes loisirs !
        Pendant qu’on vous sauve à tout instant, sans que vous ne changiez rien, vous m’appliquez la rigueur…Et m’accusez des erreurs que vous avez faites, me traitez de fainéant, détruisez les emplois!
        Pendant que vous nous jouez la « comédia del arte » du pouvoir, les intrigues de couloir, les caprices de diva, je bosse ou j’essaie de survivre.
        Pendant que vous voulez des prisons, j’ai besoin d’école, de justice, de soin, d’emplois, de pouvoir d’achat pour manger, me loger, boire, me chauffer, élever mes enfants.
        Pendant que vous favorisez les cyniques et broyez les innocents, je tente de lutter, si impuissant, contre vos schémas destructeurs.
        Alors « – Vous chantiez ? j’en suis fort aise.
        Eh bien! dansez maintenant. »
        Il faudra beaucoup plus pour que je me mobilise…

    3. 87 % estiment que l’argent prêté à la Grèce est de l’argent perdu parce que la Grèce ne pourra jamais le rembourser.

      Il y en a donc 87 – 68 = 19 % qui ne sont pas contre tout en pensant que ça ne sert à rien ?

      C’est à rapprocher de ceux qui « sont pour » la règle d’or tout en déclarant qu’elle ne sera pas respectée! Les pourcentages de réponses sont établis selon une méthode en général respectable, les questions choisies sont plus ou moins discutables mais l’interprétation des réponses est elle toujours parfaitement subjective!

      1. Le plus drôle c’est qu’en 2004 sauf erreur pour les jeux ils étaient tous contents de prêter à la Grèce, c’était un pays sans problème car les capitaux revenaient dans les poches des plus riches alors ils pouvaient y aller gaiement.

        J’ai été à Corfou en 2005, j’avais aimé les banques grecques sans le tralala costumes de chez nous pour faire sérieux, ils ne roulaient déjà pas sur l’or alors je n’ose imaginer maintenant.
        L’euro les aura tué, car sans euro jamais il n’y aurait eu de dette grecque, dette grecque qui n’a pas été perdue pour tout le monde qu’on arrête de mettre tout sur le compte du peuple.

    4. J’ai entendu sur mon autoradio le spot d’une campagne contre la fraude a l’arret maladie qui expliquait que chaque fraudeur b….. ses petits camarades.Bonjour l’ambiance dans les boites dans quelque temps quand vous serez malade

    5. Comment ont été posés les questions ,
      Comment les réponses sont elles interprétées ?

      Les Français sont ils contre un « plan d’aide à la Grèce » dont tout le monde voit bien qu’il n’est qu’un nouveau sauvetage de la finance ?

  20. http://www.m-pep.org/spip.php?article2225

    La crise de cent ans,
    Auteur : Jean-Louis Gombeaud,
    Editions : Economica, 2011.

    Invité hier sur Fr Q au journal de midi, il m’a paru poser les vrais problèmes à savoir notamment s’il ne fallait pas changer du système pour une économie sans concurrence, ou à moindre concurrence.

    Le vrai défi est là ..

    Par parenthèse, on dit Wrotsuaw, mais pas Wroclaw !

    http://www.franceculture.com/emission-journal-de-12h30-journal-de-12h30-2011-09-16.html

    « Oui mais ils n’ont pas la solution, le maintient de la Grèce dans l’euro est une catastrophe, et son rejet également. La faillite de la Grèce est un problème nouveau. Le dernier recours dans ce monde troublé, c’est l’Etat, or la faillite d’un Etat membre de l’OCDE, la faillite du Senegal, du Cameroun, on a connu ça, mais la faillite d’un Etat membre de la zone Euro personne ne peut imaginer les conséquences car c’est un pilier qui s’effondrerait, et c’est pour ça qu’on ne sait pas, on voit bien que c’est un tonneau sans fond, mais on ne sait pas où ça va si on décrète la faillite… »

    « C’est une dette de 350 M d’euros et on ne sait pas encore comment verser une tranche de 8 M d’euros, du plan qui a été décidé en mai 2010, or sans cela, à la fin du mois, l’Etat grec n’a plus les moyens de s’entretenir lui même, et encore ça ne fera qu’épurer les 6 M de retard etc, bref il ne reste que 2 M.

    (…)

    Colère, désespoir et humiliation des grecs.. TVA à 23%, baisse des salaires ; exil des jeunes…

    (…)

    « Le social n’a pas de perspective, on ne voit pas une alternative, il n’y a même pas d’alternative dans la rue, il n’y a pas d’alternative institutionnelle, puisque Wroclaw c’est ça, comment reprendre la main, c’est pas parce que vous réorganisez ECOFIN, le Commission, que vous fédérez des prob. que vous avez la solution, donc on gagne du temps, et les gens dans la rue sont dos au mur.

    Olivier Pouriole (?) (philosophe) :

    « On assiste à la fin d’un monde, on sent bien que… il va falloir refonder un Etat, la question de la souveraineté, du contrat social est en train de se poser en ce moment…. »

    JLB, sur le débats des candidats socialistes : le triple A va être au coeur, on a parlé de la dette, et du nucléaire, la social démocratie se trouve dans une situation difficile, car de tout temps ça a été la juste répartition des fruits de la croissance, or aujourd’hui il n’y a plus de croissance, alors on réparti quoi, on essaye de répartir les pépins de la non-croissance.. c’est à dire que tout le monde participe non pas à la prospérité, mais à l’effort, on se demande si c’est vraiment en message qui va séduire.

    Un mot sur le livre, sorte de manuel d’histoire sur les crises jusque dans l’antiquité :

    La crise actuelle comporte des caractères inédits, et je pense que la crise qui brise tout devrait également briser tous nos tabous. Hier on voyait bien la difficulté qu’ils avaient à briser un certain nombre de tabous, par exemple le caractère mondial est tout à fait novateur. Nous ne savons pas faire ça, parce que nous sommes devant une pathologie que nous n’avons jamais été en mesure d’ausculter. Donc cette nouveauté nous demanderait une véritable révolution culturelle, que nous n’osons pas faire parce que nous ne savons pas où elle pourrait nous conduire.

    -Vous inistez beaucoup sur la notion de concurrence qui serait peut-être une des causes structurelle de la crise.

    -Pour moi c’est pas peut-être mais sûrement. C’est pourquoi je fais une rétrospective sur l’Empire Romain qui était le premier marché unique, de la Bretagne à l’Euphrat, où il n’y avait qu’une seule monnaie, où j’essaie de démontrer comment l’empire lui même s’est effondré sur lui même, à cause d’une concurrence interne et non pas à cause des barbares comme on le dit trop souvent, Je pense qu’aujourd’hui c’est encore plus aigue parce qu’à l’époque, il y avait des productivités comparable, or aujourd’hui nous sommes dans une mondialisation concurrentielle avec des écarts de productivité qu’il est impossible de réguler,..

    – Ou mettre le curseur de la concurrence, trop, pas assez ?

    – Grand mystère, Socrates, je sais que je ne sais pas, on rentre dans l’inconnu, soit les gens ont été chercher ailleurs une solution (migration vers les USA), or aujourd’hui l’ailleurs n’existe plus. Soit on va faire autrement. Est ce qu’on peut imaginer une économie non concurrentielle, non marchande, alors que ça fait 2500 ans qu’on ne connait que ça, ça demanderait de notre esprit une réflexion absolument fondamentale que nous ne sommes pas prêts à faire.

    1. merci pour cet aperçu.
      La crise de cent ans…beau titre, et, si on place son début en 73 ou74, on arrive bientôt, sinon à cent, à quarante et c’est déjà énorme puisque c’est maintenant la totalité de la population active qui vit et a vécu dans cette interminable crise.
      Et la question de l’imagination d’une économie non concurrentielle est bien posée, elle est en effet essentielle, puisqu’on s’est continûment enfoncés dans la crise en cherchant à y échapper en devenant plus concurrentiels.
      Comment substituer une logique de la coopération à celle de la concurrence?
      Qu’est-ce que cela requiert? Que des acteurs économiques suffisamment nombreux parviennent à tirer des implications pratiques de cette disposition fondamentale:  » je ne vise pas au profit par l’élimination ou l’absorption des concurrents, mais à l’utilité de mon travail en collaboration avec tous ceux qui font ou désirent faire le même »

      Nous ne voulons pas gagner plus que les autres mais vivre correctement. Bientôt cette naïveté ne sera plus taboue.

      1. Oui et encore ici on n’a aucune idée… Arusha est horriblement pauvre, me dit-on ce soir.

        La concurrence est le principe de l’abjection en économie.

    1. Etre gaulliste tendance souverainiste n’est pas une sinécure vu les choix actuels de la droite!

      Énarque, il s’est rapproché tour à tour (mais pas dans cet ordre) de Philippe de Villiers, Charles Pasqua, Philippe Séguin, l’UMP et même Jean-Pierre Chevènement avant de fonder le parti Debout la République. Dénoncer l’Europe du traité de Lisbonne l’amène à en critiquer les aspects économiques et financiers, il le fait avec talent mais semble conscient que la situation n’est pas encore tout à fait mure pour remettre la France et l’Europe dans le droit chemin que leurs avait montré le Général…

      1. Les rares personnes qui m’ont déclaré être intéressée par ce personnage n’osaient simplement pas me dire qu’elles votaient Le Pen. Difficile de savoir s’il en est le contre-feu ou le faux nez.

        Pour paraphraser un grand philosophe :
        Peut-on dire n’importe quoi quand on est europhobe ?
        Oui, mais pas avec n’importe qui.

  21. En lieu et place de ce sauvetage improbable, les ministres auront accompli un « geste fort » comme ils les aiment en adoptant le principe d’un accord prévoyant des sanctions financières en cas de non respect des ratios de déficit et de dette

    Sur ce point au moins ils ne divergent pas, on dirait même que c’est leur seul cheval de bataille … normal d’ailleurs puisqu’il ne peut pour servir que le capital.

  22. Pour ma part, la faillite grecque ne me semble nullement dramatique. Il y en a eu d’autres faillites d’état il n’y a pas si longtemps sans que le monde s’arrête de tourner.
    Il y aura un lendemain à cela, sauf si les prévisions de la fin du monde pour 2012 se réalisent…
    Une faillite ordonnée coûtera infiniment moins cher que le refinancement illimité d’une dette qui ne pourra pas être remboursé.
    C’est quoi, ce raisonnement qui veut que l’on sauver les finances dans un tel cas!?
    Au fond, je m’en fous totalement de l’euro, le le déteste même, il a plombé l’Europe depuis dix ans et a aggravé tous les déséquilibres préexistants à son introduction.
    Le retour aux monnaies nationales, assorti d’un moratoire de deux ans par exemple pour toute l’Europe, ou même le monde entier, avant de reprendre les paiements des dettes décotés permettrait à tous de respirer et de réengager le monde vers quelques années de croissance.
    Le monde étant évidemment toujours capitaliste, il conviendrait de renouveler une telle procédure dans quelques années.
    On pourrait s’en passer si on introduisait dès maintenant le SMT.
    Il faut dire que le moratoire et la décote est une sorte de « SMT » par la bande, car cela revient bien à une fonte du capital, et donc de la dette!

    1. sauf si les prévisions de la fin du monde pour 2012 se réalisent…

      Je ne sais pas si vous voulez parler de ce qu’ont annoncé les Mayas pour 2012. En fait la vraie date corrigée est pour octobre 2011, le 28 précisement.
      Et ils n’ont jamais annoncé la fin du monde mais la fin d’un monde avec une possibilité très forte de l’effondrement du système économique mondial.
      Ca me faisait bien marrer avant que je regarde le travail de Carl Caleman sur leur calendrier.
      On trouve facilement ses bouquins sur Amazon.

  23. On ne peut – à l’évidence – pas compter sur ces gens-là pour NOUS (le peuple, le pauvre petit peuple) éviter le désastre à venir. Prisonniers de leurs réseaux d’influence, motivés uniquement par les échéances électorales, englués dans les conflits d’intérêts, ils semblent aveugles et sourds à la misère grandissante des populations. Ils semblent oublier que ce sont les intérêts de ces populations qu’ils doivent défendre. Ils n’oublient pas en revanche d’épargner Goldman-Sachs, pourtant doublement responsable de la situation grecque et plus encore, ils n’oublient pas de NOUS tondre (nous, nos enfants, les enfants de nos enfants) pour permettre aux banques et autres nids de guêpes de NOUS tondre encore plus.

    Je ne sais pas pour vous, mais moi je commence à être réellement en colère. Je ne peux plus supporter de voir ces guignols ruiner l’avenir de mes enfants sur l’autel de leurs intérêts personnels, de leurs amis fortunés, de leurs réseaux d’influences.
    Alors voilà un message que j’ai envie de leur adresser:
    Chers amis tout-puissant, je vous conseille vivement de garder à l’esprit une chose très importante: NOUS sommes très très nombreux !
    A bon entendeur…

    1. Chers amis tout-puissant, je vous conseille vivement de garder à l’esprit une chose très importante: NOUS sommes très très nombreux !

      J’ai moi aussi un autre message à adresser au monde, non pas bien sur com Mme Irma

      Je vois, je vois de plus en plus une foule grossir et me marcher dessus, chers amis les révolutionnaires, plus vous recherchez à être nombreux, et moins j’existe sous les pieds de la foule. A bon entendeur pour la prochaine, faites là tous en chaussettes.

      1. Bonjour M. Jorion,

        Vous ne vous en souvenez surement pas, mais l’autre jour vous m’avez renvoyé dans mes 6 mètres quand je disais que le privé créait la monnaie. J’ai acheté votre livre sur la monnaie, et après avoir lu le chapitre 1, j’aidéjà compris notre désaccord (qui en est un pour de nombreuses personnes). La définition de monnaie n’était pas la même. Je suis rassuré de fait et commence à mieux comprendre tout ce monde.
        Je tenais à vous le faire savoir.
        Merci et au plaisir.

      2. pour lire paul jorion, il est idéal d’avoir lu smith, walras, marx, keynes, von mises et bien d’autres… tant de gens qui ont écrit tant de choses, pour finalement aboutir aux questions essentielles, et communes, de ‘comment vivre ensemble’, ‘comment satisfaire nos besoins’, ‘notre rationalité est-elle limitée’, ‘le tout fait-il plus que la somme des parties’ ect…

        lire ces grands hommes se quereller et comprendre rapidement la substance de leurs désaccords, de leur nature, comme l’ampleur de leur vanité. dans une approche jungienne par exemple.

        même si, « Il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle »

        — Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

        merci et à plus tard.
        à moins que,…

      3. @Methode,

        Pourquoi faut-il lire ces auteurs avant Paul Jorion ?
        Si c’est une question de compréhension, pour le moment, je comprends tout ce que Paul dit, c’est très bien expliqué.
        Hélas, je n’ai certainement pas le temps de lire tous ces gens aujourd’hui, alors je lis Paul Jorion. Je verrais plus tard. Merci pour les références cela dit.

      4. @Methode

        Frédéric Bastiat, La Loi (1850)

        trop drôle : vous savez certainement que les idéologues libéraux vouent un culte à ce frédéric?

      5. pample x,

        c’est que beaucoup de choses en découlent, la tradition est une assurance quant aux fascinations des théoriciens dont il est aisé de constater l’influence sur les esprits faibles. il est bon de le rappeler.

        peut-être comprenez-vous tout ce qu’écrit paul jorion, mais il semble que peu de gens envisagent la portée de nouvelles considérations sur le social isme. disposer du cadre des courants de pensée où le sieur s’inscrit est vivement conseillé.

        dans la glorieuse quête du graal, il s’agit d’être précis.

        cdt

      1. Paul je ne vous souhaite pas d’être partout.

        Il y aura sans doute bien plus de choses sanglantes qui vont se produire.

      2. en conseiller influent et fringuant.
        pour les choses sanglantes c’est simplement un millénarisme comme un autre.

      1. Lorsque les choses se précipiteront et pour sauver d’abord leur peau, leurs idées, qui donc me dénoncera le premier chez les plus révolutionnaires.

  24. Evangelos Venizelos, le ministre grec des finances en est venu à exhorter ses concitoyens : « Tous les Grecs doivent comprendre que si des mesures énergiques n’étaient pas prises et appliquées maintenant, ce qui adviendra sera vraiment dramatique et échappera au contrôle de notre pays et peut-être même de la zone euro ».

    Et les grecs de leur répondre : « Tous les politiciens grecs doivent comprendre que le peuple grec ne va pas payer »

    Greeks adopt ‘won’t pay’ attitude – FT

    It started in Aphidnai, a small town north of Athens. Local residents, angry at losing their exemption from paying tolls for using a 500m stretch of motorway, raised a banner saying “Den Plirono” (“I won’t pay”).

    Vu leur «tradition» de fraude et l’opposition farouche à l’austérité imposée d’en haut, je me demande si l’économie informelle (travail au noir, fraude…) n’est pas considérée comme une forme de résistance aux autorités tacitement approuvée par la population, vécue comme non-coopération avec «l’ennemi», désobéissance civile…

    1. Oui, je pense qu’il y a désormais une signification politique à la fraude (ce qui en arrange beaucoup au passage)…

      1. C’est très politique.
        Refuser d’alimenter un Etat que se partagent,
        au grè des alternances et des coups d’Etat,
        quelques familles dites conservatrices et dites socialistes.
        C’est pas tout à fait la France question colonels, et coup d’Etat
        (sauf De Gaulle en 58, puis mini-coup UMPS à Versailles),
        mais question alternance pour le fromage, c’est pareil.

      2. Malheureusement, cette fraude arrange essentiellement ceux qui veulent accélérer les privatisations et la saine « gouvernance » européiste, sans parler des fraudeurs de masse…

  25. Moi, personnellement, ça me troue le c… de voir que l’argentier Yankee vient ramener sa fraise.
    Non mais franchement, en plein affrontement entre Reps et Dems, au début de l’été à Washington, vous imaginez JC Junker qui débarque au Congrès, qui met les pieds sur la table en disant « ho, les mecs, bougez vous le cul un peu là. C’est pas fini vos gamineries? »

    Proprement invraisemblable.

    Et ce qui me fout le plus les boules, c’est de voir tous les accros à l’UE, J.A. par exemple, ne pas s’émouvoir de cette preuve d’inanité Européenne.
    « voui, voui, not’ bon maît ». Voui, voui bwana, gwand améwicain vient faiwe leçon aux vilains euwopéens ».

    Hallucinant.

    1. J.A, ill a un peu pas mal de choses à faire hein ! Mais en même temps, J.A. trouve qu’un incompétent comme Geithner n’a pas à donner des leçons aux Europeens. En revanche, s’il veut nous informer sur l’état réel de l’économie américaine, il est le bienvenu.

      Kerjean content ?

      1. Ben voui

        Mais admettez que c’est quand même scandaleux cette non-indignation universelle chez tous ls éditocrates et politiciens, TOUS! Pas un PSE, pas un socialiste Français, pas un FG melenchonnien pourtant sourcilleux pour moins que ça, pas un Vert, pourtant habituellement prolixe,; pas un centriste pourtant fédéralistes farouches, pour s’émouvoir et critiquer le fait qu’un sous-fifre américain est capable de faire la leçon aux représentants de 15 nations composant une monnaie soit-disant concurrente à la sienne.
        Comment de pseudos Euorpéens convaincus peuvent-ils à ce point courber l’échine et passer ça sous silence?
        Comment?
        Parce qu’ils savent bien au fond d’eux, que la pseudo autodétermination d’une Europe Fédérale avec l’Euro comme outil de cette affirmation d’indépendance par rapport à notre puissance tutélaire depuis 1944 est une farce de mauvais goût.

        Jamais un Euroland indépendant n’aurai toléré cette intrusion du représentant du principal concurrent.

        Ce yankee, tel un procurateur Romain intervenant chez une obscure fédération de tribus germaniques serves , c’est , au mieux , comme un Dir Cab des finances s’invitant à Abidjan pour imposer sa vision du franc CFA.

        C’est ça l’Euro? Le Franc CFA du dollar?

      2. Julien Alexandre
        « En revanche, s’il veut nous informer sur l’état réel de l’économie américaine, il est le bienvenu. »

        Ah, oui, je n’y avais pas pensé…en même temps, n’est ce pas espérer qu’un prince saoudien nous informe sur l’état réel de ses réserves de pétrole? Et par ailleurs, je n’ai pas l’impression que ce soit ce qu’il fasse (indirectement, il montre que le gvt us est inquiet, quand même).

      3. Kerjean, en 2015, c’est à dire dans 3 ans et demi, les portes et les fenêtres de l’Europe leur seront grandes ouvertes, et ce sont tous ceux que tu cites qui ont fomenté cela (hors mélenchon).
        Il seraient mal venus de ne pas faire de courbettes à ceux pour qui ils ont préparé le lit depuis plusieurs années

        …. l’Europe, le 51 ème état us.

      4. @Edith

        tu te trompes Edith.

        La population d’un Etat des USA envoie des représentants aux congrès et élit deux sénateurs, elle vote pour élire le président des USA qui, lui, va décider qui compose la cour suprême fédérale.

        Il ne s’agit pas que l’Europe soit le 51e état, plutôt un simple Bantoustan, où un machin avec le statut de Porto Rico.

        Il va falloir se déterminer en fonction de cette haute trahison.
        Les eurolâtres sont ils les promotteurs d’un système capable de s’oppser?
        Ou alors sont-ils des traitres qui veulent vendre le peuple d’Europe pieds et poings liés.

        Je pense que beaucoup font parti des premiers, surtout à gauche, mais ce sont des doux rêveurs et surtout des idiots utiles.

        Je sais que ce n’est pas une lecture très intellectuelle, mais je me permets de recommander à certains modérateurs de certains blogs à lire ou relire Bloch « Une Etrange Défaite ».

      5. Kerjean, please, arrête avec tes humeurs et tes petites hystéries pseudo-gaulliennes sur des flétrissures protocolaires dont t’es le seul, avec les autres tristes sires de ton espèce, à t’émouvoir encore. La situation est grave, les européens sont infoutus de s’en démerder, les ricains sont concernés, on les consulte, le secrétaire au trésor fait le déplacement, dit ce qu’il a à dire, fait son show, il est mal reçu, fin de l’épisode.
        Faut être doté d’une susceptibilité nationaliste sacrément bas de plafond pour se mettre dans des états pareils pour si peu. Un de Gaulle faisait pas tant de manières pour aller quérir sa feuille de route chez le cousin d’Amérique, discrètement certes, mais quand il faut, hein… Coopérons, recoopérons qu’ils disent…
        Et Geithner, fonctionnaire au trésor depuis près de 30 ans, quand il était au bureau des affaires internationales de celui-ci, l’OASIA, attaché à l’ambassade US à Tokyo (faut bien dire que le Geithner c’est pas un économiste ni un financier, mais bien un diplomate en fait), chargé de faire prendre conscience en 91 aux autorités nippones que leurs banques ne se sauvereraient jamais seules de leur montagne d’actifs pourris, ben il avait tort sans doute, (il aurait du leur conseiller la nationalisation pure et simple ! pardi…) sauf qu’au bout de huit ans le gvt japonais a bien dû finir par l’admettre. Le « Tim l’espiègle », lui, il était plus là à ce moment là, déjà grimpé très haut dans l’équipe à Clinton, au trésor toujours, haut fonctionnaire toujours, mais à Washington, pas à Tokyo… Son job dans les nineties ? Faire en sorte que les crises financières à répétition n’impactent pas le Ponzy US triomphant d’alors. Mission remplie parfaitement…
        C’est chiant la diplomatie, hein Kerjean ? C’est lent, c’est laborieux, du vent quoi, on nous bourre le mou, point barre… Ah bordel, une bonne p’tite guerre pour en finir plus vite avec ces atermoiements sans fin, ce s’rait tellement mieux…

      6. @Vigneron

        je suis étonné que la modération laisse passer une invective truffée d’injures d’une telle arrogante violence.
        Dites mon vieux, vous faites les pré-supposés, les questions, les réponses, les conclusions et leurs conséquences, tout seul. Vous dégainez les injures stupides à la même vitesse que les procès d’intention grotesque, toujours tout seul.
        On appelle pas ça de la reflexion, tout au plus de la masturbation.

        En attendant, si votre présence ici n’est pas que la manifestation du mal-être d’un tocard atrabilaire et que vous souhaitez réellement vous enrichir(ce qui, je croyais naïvement était le but des participants de ce forum, pour la baston, vous pouvez aller avantageusement chez Libé) je n’aurai qu’un mot à vous dire sur cette affaire: réciprocité.
        Ce qu’a fait là Geithner, je suis certains que les USA ne l’auraient jamais admis d’un membre de l’eurogroupe.

        Si vous voulez causer, désenflez vous un peu. On croirait une sorte de Céline, mais sans talent.

      7. @kerjean

        e suis étonné que la modération laisse passer une invective truffée d’injures d’une telle arrogante violence.

        Des insultes ? Truffé qui plus est ? Comme un foie gras hongrois alors, guère plus. Oh ben zut alors, m’aurasse échappé ? J’ai bien trop de respect pour les vieilles badernes vitupérantes dans to.. Votre genre pour ne pas m’être drastiquement modéré. Et si ce malheureux post anti Baderne Magistrale n’a pas eu l’heur d’être sur-modéré, peut-être n’insultait-il pas substantiellement l’intelligence ? Contrairement aux multiples précédents Vôtres qui en furent la cause. Pour avoir passé tous mes diplômes d’anti-américanisme de blaireau gaulois lambda, je crois pouvoir affirmer qu’en faire l’alpha et l’omega, le fil rouge de sa « réflexion » offense l’humanité toute entière autant que la raison.

        Dites mon vieux, vous faites les pré-supposés, les questions, les réponses, les conclusions et leurs conséquences, tout seul.

        Non ? Vraiment ? Vous pensez sérieusement que j’ai besoin d’en rajouter à ce point, d’extrapoler beaucoup, de donner dans le procès d’intention tout azimut ? Alors qu’il me suffit de rester très en deçà de vos péremptoires présomptions zou assommantes assertions pour faire rôsir mon clavier.. Je concèderais juste d’en rajouter sur les questions, là faut avouer que le Kerjean, sur le coup il est un peu déficitaire, s’en pose pas des tonnes…

        On appelle pas ça de la reflexion, tout au plus de la masturbation.

        Non non, vous n’y êtes pas; dans le cas qui nous occupe, on parle plutôt de coprophilie, ou de nécrophilie, vous laisse le choix, t’façons un truc salissant et pas hygièneux, pas ragoutant, mais bon quand faut s’y coller, aller fouailler dans le ventre de la Bête, sent pas la m’dame Meilland l’affaire Kerjean…

        mal-être d’un tocard atrabilaire

        Bof, à tout prendre, plutôt ça que le bien-être faisandé d’une baderne dévésiculisée.

        réciprocité.
        Ce qu’a fait là Geithner, je suis certains que les USA ne’auraient jamais admis d’un membre de l’eurogroupe.

        Tellement « certains » que vous vous y mettez à plusieurs. Mais dites moi, mon cher, vous croyez que certains de ces membres de l’Eurogroupe, par exemple, se sont gènés pour aller pleurer le paiement des dettes de jeu d’AIG dues à SG, Deutsche Bank, BNP ou CASA ? On les avait pas envoyés bouler les fiers gaulois ou les valeureux teutons du coté des rives du Potomac, autant que je sache; du coté de chez Paulson, Summers ou Geithner justement, déjà, ben tiens, comme par hasard. Ça vaut bien quelques petites invitations, même officielles, même un tantinet contrariantes, et, disons le, même hérissantes pour les follicules pileux kerjeaniens, en toute réciprocité de bon aloi bien sûr, isn’t it my dear ?

    2. Ce qui est terrible dans cette crise, c’est qu’elle secoue une idéologie partagée par toutes les élites occidentales, qui se rassemble autour, mais qu’en parallèle, chaque bloc essaie de ne pas tomber le premier. Est-il étonnant de constater que les européens sont une nouvelle fois complètement baladés, aveuglés à la fois par leur dogmatisme et cette fidélité canine envers les Etats-Unis, ce qui n’est pas sans entrainer des contradiction comme l’attitude des allemands (qui choisir entre l’ordo-libéralisme et les américains ?). Sur ce coup, la mauvaise humeur est justifiée mais tout comme le souhait de la participation du secteur privé au financement de la crise était légitime mais pour de mauvaises raisons, la fin de non recevoir opposée aux américains s’adosse à la volonté de sauver des règles de gestion qui entraine l’euro dans la chute. Pathétique…

    1. Ok j’irais donc pas et pas et moins sombrement, pourtant je vous assure j’ai vraiment du mal à me laisser pousser la barbe.

  26. S’il n’y a pas d’avancée d’ici dimanche soir, il va falloir préparer les canots de sauvetage sur la mer boursière lundi…

    1. La bourse coule depuis quelques lundis déjà, à grand s coups de rumeurs, de manipulations etc…
      Il faut bien s’amuser, crises et guerres, dettes pour les pauvres, bénéfices pour les nantis. Puis du mardi à la fin de la semaine, un petit coup de cric, une rustine et hop là boum, ça roule ma poule.
      Vraiment on s’amuse comme au cirque, entre clowns,équilibristes, dressage et servage, la représentation sent un peu le réchauffée, mais les enfants rigolent.

    2. D’abord une demande, à genoux: épargnez-nous les cours et leur variation.

      La bourse n’est pas un instrument d’information.
      C ‘est un amplificateur instable, bruité et non fidèle.
      En matière de mesure et prévision, niveau omoplate
      de mouton ou entrailles de poulet, c’est la première classe.

      L’ « affaire » des banques l’a bien montré, les mots caractérisant la bourse sont:
      irrationnel, sans signification propre, sensibilité extrême aux rumeurs, panurgisme.
      Et on n’oubliera pas que la bourse est l’instrument le plus efficace pour
      plumer les pigeons. Qu’il en existe toujours croyant battre le HFT est un mystère.

      1. C’est vrai mais c’est aussi le baromètre de la pensée dominante, celui qui peut peut-être la convaincre que le jeu est terminé définitivement…

  27. Le GEAB N°57 est disponible! Crise systémique globale – Quatrième trimestre 2011 : Fusion implosive des actifs financiers mondiaux

    – Communiqué public GEAB N°57 (15 septembre 2011) –

    Le GEAB N°57 est disponible! Crise systémique globale – Quatrième trimestre 2011 : Fusion implosive des actifs financiers mondiaux
    Comme anticipé par LEAP/E2020 depuis Novembre 2010, et répété à plusieurs reprises jusqu’en Juin 2011, le second semestre de 2011 a bien débuté par une rechute brutale et majeure de la crise. Près de 10.000 milliards USD des 15.000 milliards d’actifs-fantômes annoncés dans le GEAB N°56 sont déjà partis en fumée. Le reste (et probablement beaucoup plus) va s’évanouir au cours du quatrième trimestre de 2011 qui sera marqué par ce que notre équipe appelle « la fusion implosive des actifs financiers mondiaux ». Ce sont les deux principaux centres financiers mondiaux, Wall Street à New York et la City de Londres, qui vont être les « réacteurs privilégiés » de cette fusion. Et, comme prévu par LEAP/E2020 depuis plusieurs mois, c’est la solution des problèmes de la dette publique de certains Etats de l’Euroland qui va permettre à cette réaction d’atteindre sa masse critique, après laquelle plus rien n’est contrôlable ; mais c’est aux Etats-Unis que se trouve l’essentiel du carburant qui va alimenter la réaction et la transformer en choc planétaire réel (1). Depuis Juillet 2011 nous n’avons fait qu’entamer le processus qui conduit à cette situation : le pire est donc devant nous et très proche !

    […]

      1. On s’en contrefout des zélucubrations et des zanticipations au jus de réglisse de Bianchéri ! Je rerépète c’que disait l’général Mémère « LEAP C’EST FINI !« , rogntudiou !
        Me font marrer le LEAP, on dirait des experts-matous zeuropéens qui ronronnent en savourant leur Shebba post-Emmanuel Todd, i.e le postulat de la chute imminente du leadership US… Moi j’veux bien, why not ? mais ça n’est que ça.

      2. C’est sûr que les LIP (les ouvriers autogestionnaires de la manufacture horlogère Lip dans les années 70) ça avait plus d’allure !

        « Le 8 février 1976 lors du second mouvement social associé à cette entreprise, Claude Neuschwander (patron de Lip lors de la tentative de redressement en 1974) démissionne : « Jusqu’à Lip, nous étions dans un capitalisme où l’entreprise était au cœur de l’économie. Après, nous nous sommes trouvés dans un capitalisme où la finance et l’intérêt de l’argent ont remplacé l’entreprise. »(wikipédia)

    1. Je n’ai jamais cru en Obama, c’était même trop gros à voir !

      Il a simplement permis à des gens de se refaire une petite virginité temporelle, com pour d’autres et dans d’autres lieux tout n’est que mascarade politicienne, sauf pour ceux qui savent mieux en retirer les marrons du feu.

      A qui appartient le monde, une Europe de plus en plus déchirée et violentée en deux, l’homme du marché ne progresse nullement pas mêmes les premiers bureaucrates au monde, nulle leçon n’a été retenue.

      Nous cherchons de toute urgence, un nouveau metteur en scène.

    2. J’ignore si la reproduction d’un article intégral du LEAP sans autorisation préalable est une bonne idée, ceci écrit.

  28. Si j’essaie de comprendre l’époque dans laquelle nous sommes pris (observez le pauvre insecte qui se débat en vain dans la toile de l’araignée), ça me fiche un cafard co(s)mique.
    Il avait vu juste celui qui a dit : Je pense donc je m’écroule.
    —————————————————————————

    La critique ne peut être que notre désir d’être.
    Il faut renier ce qui a été fait jusque là et le faire peut être avec des films. De toute façon nous réussirons à faire nos films tôt ou tard et les films rendront dérisoire ce que nous avons écrit. Et vis versa. (Carmelo Bene)

    Tout d’abord, naître est anticonstitutionnel.
    Et là, il ne suffit vraiment pas de recommencer à zéro. Il faudrait recommencer d’avant un. Parce qu’avant un il n’y a pas zéro mais deux : père et mère. Or, si deux égal zéro, alors et seulement alors le un est responsable. Je vous parle en artiste bien entendu, j’en assume le devoir, même au prix de renoncer au droit de ma nationalité italienne. Ce droit de nationalité ne m’appartient pas, parce qu’il m’a été transmis sans que j’ai été consulté. J’ai plus que jamais le droit de choisir, et, il est inutile de dire que j’ai choisi : le devoir. (C.B.)

    Je réécris surtout parce que je le sens et je me sens inactuel. J’aurais écrit parce que j’ai honte d’appartenir à mon époque. Lorsque je saurai m’imiter, je serai mort. (C.B.)

    CARMELO BENE recita L’Infinito di Leopardi.

  29. A propos des six Etats européens du Nord :

    1- Angela Merkel déclare qu’elle est contre les euro-obligations : « Les euro-obligations seraient une erreur absolue. Pour avoir des taux d’intérêt communs, il faut des niveaux de compétitivité similaires et des situations budgétaires similaires. On n’arrive pas à cela en mettant en commun des dettes. »

    http://www.latribune.fr/depeches/reuters/les-euro-obligations-seraient-une-erreur-absolue-dit-merkel.html

    2- Le Premier ministre autrichien Werner Faymann déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Austrian Chancellor Werner Faymann joined Germany and France in rejecting common euro-area bonds and said a centralized economic government for the region is unrealistic because it would require a treaty change. »

    http://www.bloomberg.com/news/2011-08-23/austria-s-faymann-rejects-euro-bonds-echoing-merkel-criticism.html

    3- Le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Jyrki Katainen a par ailleurs répété l’opposition de son pays, qui bénéfice d’une notation triple-A, à la création d’euro-obligations. »

    http://fr.reuters.com/article/businessNews/idFRPAE77M0R420110823?pageNumber=1&virtualBrandChannel=0

    4- Le Premier ministre estonien Andrus Ansip déclare qu’il est contre les euro-obligations :

    Ansip : Estonia does not support Euro-bonds. “We see very high moral risks involved in the Euro-bonds,” said Ansip at the Government press conference on Thursday. According to him, it would be difficult to explain why the should countries that have kept their financial affairs in order – and can thus get funds from financial markets at cheaper prices – sacrifice anything for the countries where financial matters are not in order. He added that if all Euro area countries would be made dependent on one single interest rate, some countries would see the interest rate increase from the current level while others would see theirs fall.

    http://www.baltic-course.com/eng/finances/?doc=45898

    5- La Slovaquie opposée aux euro-obligations. La Slovaquie a rejoint vendredi 10 décembre 2010 l’Allemagne et la France dans leur opposition à l’idée d’euro-obligations pour aider la zone euro à sortir de la crise. « Moi, je dis non. Cela pourrait constituer une étape évidente vers une union budgétaire », a déclaré le ministre slovaque des Finances Ivan Milkos au journal SME.

    http://www.europe1.fr/International/La-Slovaquie-opposee-aux-euro-obligations-332367/

    6- Le Premier ministre des Pays-Bas Mark Nutte déclare qu’il est contre les euro-obligations : « Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déclaré mardi 16 août 2011 ne pas être en faveur de l’idée d’euro-obligations («eurobonds») ou d’un renforcement du fonds de sauvetage européen, et préfère des sanctions automatiques contre les mauvais élèves de la zone euro. »

    Ces six exemples montrent une chose très importante : les six Etats européens riches sont contre les euro-obligations, car les Etats européens riches ne veulent pas payer un taux d’intérêt supérieur au taux d’intérêt qu’ils paient aujourd’hui.

    Autrement dit : les six Etats européens du Nord ne veulent pas payer pour sauver les Etats européens périphériques.

    1. BA, commentateur sur Le blog de Paul Jorion, déclare lui aussi qu’il est opposé aux euro-obligations. Ses propos viennent appuyer certaines de ses déclarations antérieures où il manifestait son opposition à l’euro, à la zone euro, à l’Europe, et de manière plus générale à toute chose dont le nom commence par « euro ».

      1. C’est vrai qu’avec tous les acquis sociaux et économiques que nous ont apportés l’Europe de Maastricht et l’euro (en dehors de l’Allemagne bien entendu), les Eurosceptiques historiques de 1992 sont à banir 🙂

      2. Et vous, Monsieur Jorion, vous êtes toujours contre les euro-bonds ?
        D’avance, merci pour votre réponse, si ma question est publiée bien entendu.

      3. @sud: je ne l’ai jamais entendu dire qu’il était contre, par contre s’il on en croit un article publié sur capital.fr, il serait pour. Pour être franc, je le crois un peu honteux d’affirmer clairement sa position sur la question vu que les eurosceptiques sont plutôt nombreux sur ce blog (et une majorité dans la population).

        1. Si je ne me suis jamais prononcé sur les euro-bonds (pas même dans un entretien à Capital.fr : le fait qu’ils soient mentionnés là constitue une licence poétique de la part de l’interviewer), c’est pour la même raison que je ne me prononce ni pour ni contre un nouveau Glass-Steagall Act ou une taxe « Tobin » sur les opérations financières : c’est que ces propositions n’ont pas de sens dans le cadre « en amont » que je propose de mon côté.

          Exemples :

          Interdiction des paris sur les fluctuations de prix :

          1) pas besoin de séparer la spéculation et les activités utiles des banques par un Glass-Steagall Act : la spéculation est interdite.

          2) pas besoin de décourager la spéculation par une « taxe Tobin » : la spéculation est interdite.

          Chambre de compensation multilatérale internationale :

          1) Pas besoin d’interdire les paradis fiscaux : ils sont automatiquement hors-la loi.

          2) Pas besoin de protectionnisme : la circulation des capitaux est interrompue.

          3) Pas besoin d’euro-bonds, chaque pays traite individuellement avec la chambre de compensation.

          Etc.

          « Moi », vous lisez ce blog depuis le début, c’est vous qui devriez être « un peu », voire plutôt, « très » honteux.

      4. @Paul Jorion,

        Il est juste de dire que la majorité de vos billets sont écrits en partant du principe que si un nouveau système tel que le bancor n’est pas mis en place, toute initiative pour « juguler la crise » ou encore pour « tenter de régler le problème de la dette » ne sera jamais que cautère sur une jambe de bois.

        A nous de ne pas l’oublier.

      5. @Paul: je ne serai jamais honteux de défendre les idées que je crois justes.
        Vous n’avez pas répondu à la question: êtes-vous pour ou contre les euro-bonds? Qu’elles ne fassent pas partie de ce qu’idéalement vous proposez, j’en conviens. Et il est évident que nous sommes tous d’accord pour soutenir les mesures idéales que vous préconisez, sans quoi on ne serait pas ici.
        Mais la réalité étant ce qu’elle est, la question porte actuellement au niveau politique sur les euro-bonds. Et je remarque que vous ne vous y opposez pas. Je remarque même que non seulement vous reprenez ironiquement BA pour avoir critiqué ceux-ci, mais que de plus vous les mettez au même niveau que le Glass-Steagall Act ou une taxe « Tobin », qui si elles ne peuvent pas tout régler ne feraient en tous cas pas grand mal à la population et seraient gênantes pour le monde financier.
        Or, je ne pense pas que les euro-bonds soient gênants pour le monde financier, au contraire il les réclament. Et je ne pense pas qu’ils soient neutres ou favorables pour la population, en tous cas les populations des pays nord-européens, car il s’agit de les mettre à contribution en mutuallisant les dettes au niveau européen.
        C’est cela la politique, prendre position sur des mesures qui ne sont pas idéales. Et savoir si parfois ces compromis sont acceptables parce qu’ils vont dans le bon sens ou inacceptables parce qu’ils nous éloignent de l’objectif idéal. Dire que « ces propositions n’ont aucun sens dans le cadre que je propose », cela n’a aucun sens en politique. On n’est pas dans une théorie scientifique mais dans la direction de l’évolution d’un système réel. C’est comme si vous disiez en conduisant un bateau dans la tempête: « je ne tourne pas la barre à droite ou à gauche, cela ne fait pas sens car dans le cadre que je propose le bateau est déjà amarré au port ».

      6. @ Paul :
        « Chambre de compensation multilatérale internationale :

        1) Pas besoin d’interdire les paradis fiscaux : ils sont automatiquement hors-la loi. »

        Il me semblait plutôt qu’il était ‘nécessaire’ d’interdire les paradis fiscaux car ils ne seraient pas automatiquement ‘hors la loi’ mais hors du système. Ce qui n’empêcherait pas d’utiliser le hors système, s’il n’est pas interdit.
        Disons que pour moi, je le rapporterais à la coulisse, ‘interdite’ mais tolérée, comme les flibustiers, que les nations requéraient selon leurs besoins.
        Ou comme l’exception de jeu mais sans le rétablissement de l’interdiction faite par les articles X et Y de l’ancien code pénal.

        Non ?

      7. Toi.
        Il me semble que Monsieur Jorion ait raison. A partir du moment où tu traites les causes, les effets disparaissent.
        Maintenant, il y a une question de contexte pour arriver à des niveaux de décision aussi hauts. Regardes Roosevelt. Jamais ses solutions n’auraient pu être appliquées si les circonstances ne les avaient rendues presque obligatoires.
        Je suis optimiste : le contexte se prêtera bientôt à des mesures de « bon sens ».

      8. @ Moi

        George Soros, le milliardaire et financier américain connu pour avoir fait sortir la livre sterling du système européen en 1992, recommande aux économies d’Europe les plus fortes, notamment à l’Allemagne et à la France, de créer au plus vite «un système d’euro-obligations» pour empêcher, dit-il, l’écroulement de la zone euro.

        http://www.suite101.fr/news/crise-financiere-faut-il-mutualiser-la-dette-dans-la-zone-euro–a30665

        Quelle référence ! 🙂

      9. @yvan: « A partir du moment où tu traites les causes, les effets disparaissent. »

        J’ai déjà répondu à cela, yvan. Relis-moi.
        La question des euro-bonds est : doit-on accepter une mesure qui prolonge les effets sous prétexte que l’on attend que l’on traite les causes? En résumé: je pense que les euro-bonds nous éloignent du traitement des causes, ils permettent la survie temporaire du parasite qui nous mine. Le Glass Steagal act soulage le patient en traitant les effets, les euro-bonds prolongent la survie du patient en empirant les effets. Il est fallacieux de comparer ces deux mesures.
        Mais je ne me fais guère d’illusions: ils les mettront sans doute en place leurs euro-bonds, d’une manière ou d’une autre, car il y va de la survie de l’internationale bourgeoise (et non de celle des prolétaires grecs qui avec les euro-bonds continueront à casquer avec l’aide des prolétaires allemands).

      1. Monsieur Reynders comme bien de dirigeants de l’UE prend ses désirs pour la réalité mais il oublie que l’Allemagne ne veut pas d’euro-obligations et qu’il n’ y aura pas 1 ou 2 ans de sursis pour la zone euro mais tout au plus 2 semaines en effet dès le début octobre la Grèce n’aura plus un sou en caisse si l’UE ne lui verse pas la dernière tranche de 8 milliards d’euros au titre du plan d’aide de mai 2010!

    2. En quoi le fait de toujours ajouter la dette à la dette règle le problème d’un surendetté?
      Cela s’applique aux personnes comme aux pays et aux entreprises!
      Une faillite organisée permet une bien meilleure stabilisation bien plus rapide et moins coûteuse.
      Davantage: gonfler encore la dette en « sauvant » ces pays aggrave tout!

      1. En effet. Les remèdes Eurobonds et autres Taxe Tobin ne sont que des palliatifs, qui ne feront que prolonger l’agonie du système. Faut savoir débrancher le malade…

        Bon, on pourrait donc faire campagne contre les Eurobonds et Tobin. Mais pourquoi se fouler? C’est ça qu’il y a de bien avec ce système : il enterre lui-même toutes les tentatives pour l’amender. Il refuse toute concession. Et ce faisant, il se condamne lui-même.

      2. En attendant, continuer à payer en pure perte est de la folie:
        Première tranche: 110 milliards d’euros, reste à donner 8 milliards, sauf blocage du fait des engagements non tenus du gouvernement grec.
        Ensuite: deuxième tranche : 160 milliards d’euros décidés le 21 juillet 2011 en pure perte pour gaver les créanciers!
        Avec de telles sommes, on pourrait verser, depuis Bruxelles, les salaires des fonctionnaires grecs, utiles ou pas, pendant des décennies, et on serait sûrs, au moins, que ces sommes seraient immédiatement utiles au peuple grec et à la reprise économique immédiate!

  30. Dès que j’ai lu que l’Europe avait décidé de recapitaliser ses banques, vous pensez bien que mon sang de petit épargnant modeste, gnan gnan gnan, n’a fait qu’un tour et j’ai appelé fissa mon gérant de fortune, dépendant d’une grande banque et en direct, car je suis classé dans la catégorie « grands comptes de la banque privée ( le ticket d’entrée est à 1 M € »). il m’a tout de suite rassuré, mon pèze reste au chaud dans le fond « black diamonds » aux Antilles néerlandaises, et le renflouement sera supporté par les contribuables! bon, comme le mot contribuable me fait toujours rigoler  » qui donne aux pauvres prête à Dieu, qui donne à l’Etat prête à rire », je tenais à en faire part aux honorables blogueurs, histoire de les avertir de ce qui les attends.
    salut les tondus, et bon week end!

    1. Moi mon banquier m’a déjà prévenu qu’il ne faudra pas compter sur le contribuable qui n’a plus le moyen de sauver encore une fois les banques…Au moins mon banquier est honnête !

  31. J’ai une question, pourquoi la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973 n’a jamais été vraiment remise en cause ?

      1. Point de détail?
        C’est vrai, dans la mesure où cette mesure-phare du monétarisme a été retranscrite dans l’article 121 du traité de Lisbonne, et que donc c’est à ce traité qu’il faut s’attaquer.
        Mais si la BCE avait, dès le début, il y a 1,5 ans, prêté directement et sans intérêts au Trésor grec, la crise obligataire aurait pu être jugulée, non? Puisqu’alors, l’Etat grec, en faisant rouler sa dette à bon compte, aurait pu réduire celle-ci à terme?

        Ou n’ais-je rien compris et ferais-je mieux de retourner à mes Romains?

  32. cher François Leclerc, je ne peux pas vous remercier tous les jours. Donc, cette fois, j’émets un doute sur cette phrase : « Quant aux banques, ce sont d’autres restrictions qu’elles engagent en France, en durcissant les conditions d’accès au crédit.  » A ma connaissance, elle font pire depuis environ 3 semaines : empêcher leurs clients de retirer leurs propres sous au-delà des montants ordinaires. Cela se serait produit dans plusieurs banques, à la Poste, et à propos de la liquidation d’assurances-vie. En avez-vous entendu parler ? Est-ce un phénomène important ? Les gens dont je parle ne sont évidemment pas de gros riches, ni des pauvres. Juste des gens qui se souviennent des années 30.

    1. Je n’ai pas d’information à ce sujet. Mais il est probable que, en ces temps difficiles, les chargés de clientèle sont sensibles sur ces questions…

    2. j’ai eu un doute moi-même. Voulant, il y a trois jours, prendre mes 160 euros habituels, je ne me suis vu attribuer que 1000 euros

      Je vais renouveler ma demande demain

      Il serait bon je crois de creuser, si cela en vaut la peine

    3. @ Jeanne :
      Concernant La poste, je n’en sais rien.
      Mais globalement, les choses vont de mal en pis :
      un mois de juin 2011 en diminution de 8% et une baisse de11% pour la même période l’année dernière
      un mois de juillet 2011 en diminution de 16% et une baisse de 12% pour la même période l’année dernière

      Les choses s’accélèrent, effectivement …

  33. Des milliers de manifestants européens disent non à l’austérité

    afp

    La Confédération européenne des syndicats (CES), organisatrice de la manifestation, attendait plus de 30.000 participants.

    http://www.lalibre.be/economie/actualite/article/685934/des-milliers-de-manifestants-europeens-disent-non-a-l-austerite.html

    Demelenne(syndicat fgtb proche de la cgt): « L’index, c’est le vrai triple A de la Belgique »

    BELGA

    M. Demelenne appelle les Etats à collecter des fonds en créant des euro-obligations et en taxant les transactions financières.

    http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/685914/demelenne-l-index-c-est-le-vrai-triple-a-de-la-belgique.html

    1. @ Kertugal,ce n’est pas vous qui m’accusiez de vouloir jouer a faire peur aux gens avec mes histoires d’or et de tungsten?
      Ceci dit cette image represente assez bien la realite j’y voit par exemple les etats unis degrades et leurs taux d’emprunts qui baissent quand meme car les rentiers vont mettre leur fric sous protection de l’armee US

  34. Je n’en ferais pas mystère, j’ai une vieille ami portugaise qui s’appelle Rosita Iguana de son pseudonyme. Il ne faut pas chercher ailleurs la raison pour laquelle je tenais à informer de ses activités soutenues d’astrologie politique et financière.

    Elle tient un blog dont le quotidien Diario de Noticias rend compte, que les lecteurs de la langue portugaise peuvent rejoindre ici.

    Après tout, pourquoi les transits planétaires et la phases de la lune ne pourraient-ils pas avoir de l’influence, dans un monde financier qui, comme dans une bande dessinée de Morris, fait des paris sur n’importe quoi, dans ce cas la taille, la pilosité ou les vêtements de ceux qui sortent du saloon ?

    1. Rosita Iguana me fait penser, allez savoir pourquoi, à elle 🙂

      « Énigmatique prêtresse noire de Saõ Salvador de Bahia, Bouche Dorée est un personnage qui présente deux facettes. D’un côté, elle se révèle une magicienne très versée dans le candomblé et dans la macumba, formes brésiliennes du vaudou caraïbéen. Elle maîtrise les arcanes de ces syncrétismes nés de la rencontre des croyances de l’Afrique et des Amériques suite au trafic des esclaves. Apparemment sans âge, Bouche Dorée prétend avoir vécu à différentes époques et avoir connu l’arrière-grand-père de Corto Maltese à Queimada, au Brésil. Par ailleurs, elle est également une femme d’affaires avisée, voire une « éminence grise » très impliquée dans les préoccupations du temps de Corto. Elle contrôle ainsi une compagnie maritime, la Financière atlantique. En plus de ses pouvoirs occultes, elle utilise cette firme navale pour contrecarrer l’expansionnisme des États-Unis en Amérique latine et pour mettre fin à la domination coloniale des puissances européennes sur l’Afrique !Bouche Dorée est comme chez elle dans le Ghetto de Venise, où débute Corto Maltese en Sibérie, pour y être déjà venue en 1300 avec le cabaliste Marcello Giudeo. Ils étaient alors tous les deux les amis du poète Dante Alighieri… »

      1. Oui, oui, Bouche Dorée est une vieille copine du temps de Venice. On s´est rencontré plus recemment sur Facebook et on sexchange des informations sur les signes du temps. Parce que les astres representent empiriquement l´expansion, la retraction et la transformation et la NASA nous donne maintenant des tables exactes du temps de leurs mouvements, on peut s´amuser a essayer d´etablir des paraleles entre le calendrier des effects qui íls provoquent et, par exemple la crise financière.
        Par le nombre de visites que mon blog a reçu grace à la reférence ( as a joke, I know…) de mon vieux ami François ( du temps de Bruxelles, pas de Venice…) je vois que chez les pros de l´économic la dimension du drama les conduits á chercher des réponses même dans les secteurs pas très ortodoxes comme l astrologie politique. Hélas, pas de réponses. Mais je veux bien partager avec vous, en très gros, une lecture possible de la conséquence des jeux de Pluto, Uranus , Saturn et Jupiter sur l´ Euro et l `Union.

        A- Du 18 Septembre au 11 Avril 2012, tension croissante sur la Gréce dans l Union et l Euro. D´Avril au 19 Septembre 2012, mise en place de certains changements, sous grande tension. Apres le 19 Septembre, inevitabilité de besoin de transformations plus radicales.

        B- Révision de l´ideologie e analyse de consequènces jusqu au 10 Novembre . Nouvelles idees du 10 Decembre au 3 Juin 2012. Revision a nouveau du 3 Juin jusqu au 12 Novembre 2012.

        C- Tension de rupture, sociale, economique et politique, acrue aprés le 11 Décembre et l ´éclipse do 10 Decembre qui annonce la possibilité de transformations dans le quadre des echanges entre les pays membres.

        D- Expansion, valorization, acroissement de richesse, plus de monnaie en circulation- aprés le 26 Decembre

        E- Du 27 Decembre au 21 Janvier 2012, transformation structurelle de l image et la valeur de l Euro.

        F- A partir de l eclipse du 4 Juin 2012, jusqua la fin d´Octobre, période de grande contéstation sociale, politique, volonté de rupture des structures de pouvoir financiers et politiques.

        G- Octobre 2012- continuation de la transformation structurelle de l image et la valeur de l Euro et il faudra tout recicler, le poids des dettes sera trop lourd.

        H- Fin Décembre, Janvier et Février, la Gréce, le Portugal et l Espagne on des changements structurelles dans leur systeme de participation a L Euro et l Union.

        I- Mars, Avril, Novembre e Decembre 2012 tension maxime sur les pays membres du Traité de Rome. Un ou plusieurs pays peuvent considérer sortir des accords.

        On verra….
        Rosita Iguana

    2. Les astres et les hommes ? et puis quoi encore!
      Vos propos sentent le souffre.
      Une potence est si vite montée. Lucky Luke :  » Pendons le d’abord. On le jugera après »,

      Pas de panique, l’Union Rationaliste comprend le second degré.

      1. On ne dira jamais assez les merveilles du cerveau reptilien d’Iguana …

        grandes peurs de l’humanité …irrationnel appelé à la rescousse …besoin d’intermédiaires vis-à-vis des dieux …d’abord de la nature, puis, après quelques épisodes, Hi tech ( encore plus délirants les dieux du HFT ! ) =) rendez-nous nos dieux primitifs ! ils sont plus bienveillants !
        =) nous voici reliés à nos ancêtres néanderthaliens …

  35. Pour en revenir à la Grèce et à l’Europe…Quelle est la moins mauvaise solution ? Exprimer la solidarité européenne en empêchant la Grèce de faire défaut ou être solidaire de la Grèce après son défaut ? Quelqu’un a il des éléments de réponse objectifs ?

    1. Un élément de réponse, peut-être :
      Les euro-obligations seraient prises en charge par l’Allemagne à hauteur de 27 %. C’est énorme, car après la Grèce, il y a le Portugal, peut-être l’Irlande, mais surtout l’Italie et l’Espagne. En fonction de cela, de plus en plus de responsables politiques de ce pays penchent plutôt pour la mise en faillite de la Grèce (pour ne pas parler de son départ de l’euro). Aujourd’hui, la

      CSU

      (chrétiens-démocrates de Bavière), alliée traditionnelle de la CDU d’Angela Merkel, tout en disant souhaiter le succès des efforts entrepris pour le sauvetage de la Grèce, vient de rejoindre le camp du FDP, partenaire au gouvernement, dans cette proposition de « défaut organisé ». « En aucun cas cela ne remettrait en cause la construction européenne » a ajouté le chef de la CSU, par ailleurs chef du gouvernement de Bavière (10 millions d’habitants).

      1. évidemment que non, pourquoi cela remettrait en cause la construction européenne quand on corrige de erreurs comme l’euro!
        Bien au contraire, la construction européenne et sa poursuite n’est possible que si on abandonne la monnaie unique.
        Une monnaie unique est peut-être possible quand on aura partout une harmonisation des salaires, de la productivité industrielle et des charges sociales. Nous en sommes loin!
        En tout cas, et la Suède et la Pologne se portent bien mieux que le reste de l’Europe, justement parce qu’ils n’ont pas l’euro!

      2. Des disparité économiques et sociales, il y en a à l’intérieur de pratiquement tous les pays européens, les exemples sont très faciles à trouver chez nos voisins, même si en ce qui concerne la France nous avons pour tradition d’éviter d’en parler.

        Ces disparités peuvent être surmontées d’autant plus facilement qu’un pays est prospère et qu’elles peuvent être compensées par des transferts d’impôts et par la mobilité de la population. En période de vaches maigres c’est beaucoup plus difficile, dans le cas de l’Eurozone ça semble actuellement impossible mais ça serait évidemment plus facile si les perspectives économiques étaient brillantes.

    2. Pour en revenir à la Grèce et à l’Europe…Quelle est la moins mauvaise solution ?

      rachat de sa dette par la BCE ( via création monétaire )

      1. Annulation des dettes, nationalisation des banques, enfermement des banquiers [par pure bonté d’âme, « pour les protéger du lynchage en place publique »]… 😀

      2. autrement dit, la création monétaire via la planche à billets.
        c’est sans doute vrai, car cette monnaie supplémentaire n’est pas inflationniste, car elle est aussitôt thésaurisée.
        Finalement, ce petit jeu peut continuer, mais il ne relancera en rien l’économie.
        seule une monnaie grevée de frais de garde (le SMT) résoudrait réellement ce problème, et rapidement!

    3. Le problème est mal posé. C’est le mode de construction Européenne qui doit changer. Voir le manifeste des économistes atterrés.

      1. La crise pour les nuls ( première partie ) / « Nous autres » / Zoé Varier

        avec un économiste atterré ( qui est en phase d’amélioration : cela n’engage que moi ! ) …avec une petite musique de fond lordonesque …

        http://www.franceinter.fr/emission-nous-autres-la-crise-pour-les-nuls-premiere-partie-le-ba-ba

        « C’est la crise ! C’est la débandade, la débâcle, la déroute ! L’économie mondiale s’affaisse, les valeurs financières chutent. Les marchés sont sous haute tension, les bourses en mode sauve qui peut. Les banques dévissent. C’est la panique ! Y-a-t-il un pilote dans l’avion ?
        C’est la crise ! Surendettement publique, rigueur, austérité. Menace de récession. Il faut réduire les dépenses, les déficits, il faut augmenter les recettes fiscales. L’état providence est à bout de souffle.
        C’est ce qu’on lit chaque jour dans la presse depuis cet été, un été que plusieurs journaux ont qualifié de meurtrier. Mais de quoi parle-t-on au juste?
        C’est quoi les marchés financiers ? C’est quoi la dette ? C’est quoi les CDS, la bulle spéculative ? C’est quoi le capitalisme financier ? Réponse en 55 minutes. Jusqu’à 21H ce soir, la crise pour les nuls. Une heure pour ceux qui aimeraient bien comprendre ce qui se passe et qui n’y comprennent rien, une heure de pédagogie, d’économie avec un spécialiste en la matière, Henri Sterdyniak,

  36. Pour être très concret sur les effets dévastateurs du néo-libéralisme et la recherche du profit par les investisseurs en mal de rentabilité maximum, les documents de l’émission « Terre à terre » diffusée sur F. Culture sont plus qu’éloquents, le diable est dans les (GROS) détails.

    Projet d’implantation d’une usine d’huile de palme à Port-la-Nouvelle (Aude)
    « Reportage avec notamment : Laurence Sudre, agricultrice en Amap et Pascal Pavie, producteur bio (Nature et Progrès), tous deux porte-parole du collectif No-Palme ; Dominique Blanchard, du syndicat des pêcheurs Sigean…  »

    http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-projet-d%E2%80%99une-usine-d%E2%80%99huile-de-palme-a-port-la-nouvelle-aude-2011-09-17.html

    Un ex pro-nucléaire séduit dans les années 70 par les discours trop longs de Louis le Prince-Ringuet à ouvert grand les yeux et a fini par comprendre l’arnaque.
    Maintenant il dénonce les méfaits de l’exploitation sauvage de l’huile de palme, de la mal-bouffe, des agros-carburants, de l’exploitation de la misère au Libéria, de la main mise des multi-nationales, de Sime Darby
    Les liens sont forts entre tous ces éléments : profits considérables, multi-nationales, déforestation en masse, commerce international, projets gigantesques, révolte des autochtones, pollution des cours d’eau, spoliation, emplois et même les élus et le Conseil Régional de Port-La-Nouvelle.
    Fait déclencheur : Charles Taylor, Libéria 1er fournisseur de bois en France.
    Les agros-carburants sont la pompe à huile de palme (donc notre soif de bagnoles).
    Port-La-Nouvelle sera t’il un port poubelle ou y aura t’il un débat de fond et une transparence absolue ?

    « Gaz de schiste » avec les auteurs d’un livre qui vient de sortir et pose l’ABC du problème.
    « Avec : François Veillerette, co-auteur avec Marine Jobert du livre « Le vrai scandale des gaz de schiste » (LLL, 2011) et porte-parole du MDRGF (Mouvement des Générations futures). »
    http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-gaz-de-schiste-2011-09-10.html

    Recherche maxi du profit par des investisseurs de tous bords au détriment de la préservation de la nature.
    J’ai appris que la Lorraine était concernée par un permis mirifique, bientôt l’Alsace, beurk,
    Qu’en sera t’il de notre vignoble dont les grappes sont extras cette année et promettent un rapport quantité/qualité exceptionnel.
    Méga arnaque, esbroufe, enfumage etc……

    Et pour finir, la première de la rentrée.
    Quels sont les contre-pouvoirs crédibles, honnêtes, indépendants ?
    Quelques associations indépendantes comme la CRIIAD à qui on met des bâtons dans les roues à travers des décrets passés en catimini au cours de l’été :
    « Autour du décret du 13 juillet sur le processus d’agrément des associations environnementales et les critères de représentativité dans certaines instances. »

    « Avec Roland Desbordes, de la CRIIRAD ; François Veillerette, porte-parole du MDRGF (Mouvement des Générations futures) ; Sébastien Lapeyre, du CNIID ; Pauline Verrière, d’Inf’OGM et Soléane Duplan, du Réseau Environnement Santé… »

    http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre-les-associations-de-protection-de-la-nature-et-de-l%E2%80%99environnement-rentrent-de

    Le site de l’émission :
    http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre.html-1

  37. Vendredi 16 septembre 2011 :

    66 % des Allemands sont contre l’aide à la Grèce et aux autres Etats surendettés.

    60 % des Allemands pensent que l’Allemagne n’a plus rien à gagner à rester dans l’Union Européenne.

    http://www.faz.net/artikel/C30638/europas-schuldenkrise-82-prozent-halten-merkels-rettungspolitik-fuer-falsch-30687564.html

    Zwei Drittel der Deutschen (66 Prozent) sprechen sich gegen Hilfen für Griechenland oder andere Staaten in der Schuldenkrise aus. Nur 34 Prozent bejahten die Frage, ob es richtig sei, Griechenland und anderen Ländern mit dem Euro-Rettungsfonds zu helfen.

    Nur 40 Prozent sind zudem der Ansicht, dass Deutschland trotz aller Risiken nach wie vor von der Europäischen Union (EU) profitiert. 60 Prozent sehen das anders.

    Deux tiers des Allemands (66 pour cent) se sont prononcés contre l’aide à la Grèce et aux autres pays subissant une crise de la dette. Seulement 34 pour cent ont répondu qu’ils étaient pour aider la Grèce et d’autres pays en utilisant le fonds de sauvetage européen.

    Seuls 40 pour cent des Allemands pensent que l’Allemagne, malgré les risques, gagne à rester dans l’Union européenne (UE). 60 pour cent pensent le contraire.

    Samedi 17 septembre 2011 :

    Les Français hostiles à l’augmentation de l’aide française à la Grèce : 68 % des Français la désapprouvent.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/09/17/les-francais-hostiles-a-l-augmentation-de-l-aide-francaise-a-la-grece_1573849_3214.html#ens_id=1268560

    1. Heel goed! la dissolution de la dictature néolibérale de Bruxelles arrive à grands pas…
      Çette Europe-là peut bien crever!

      Emile Combes fut séminariste dans sa jeunesses. Ça fait les meilleurs anticléricaux, ce genre d’épreuve.
      Eh bien de même, ma foi Européenne trahie me rend fort véhément envers le machin!

      1. Cela prouve que les allemands exportent trop, à cause d’une excellente productivité industrielle et qualité et en prix.
        L’Allemagne qui aurait une monnaie nationale se verrait confrontée à une forte appréciation de sa monnaie, ce qui permettrait d’importer davantage et les allemands pourraient se remettre à consommer davantage de ces produits importés, les autres pays amélioreraient leur balance commerciale sensiblement.
        Autrement dit, on doit constater qu’actuellement, les allemands produisent beaucoup trop pour les autres qui ne peuvent plus payer.

      2. Bonne question, c’est pourquoi la Bundesbank est opposée à la disparition de l’Euro, de même que la plupart des chefs d’entreprise.
        L’avis de l’opinion par les sondages n’est pas un argument. Les gens sont abusés par certains politiques et par les médias qui disent : Il faut payer pour la Grèce. En fait, il faut réparer les erreurs commises par les chefs d’Etat européens et les ministres des finances (Sarkozy en faisait partie !) quand ils ont décidé d’octroyer des prêts à ce pays, sans en vérifier l’état de santé. Et ensuite cet argent n’a guère profité à la population, c’est parfois oublié, alors que c’est elle qui doit payer maintenant.
        Les gens donnent leur avis en fonction de ce qu’on leur fait croire.

      3. oh, le problème était largement connu en mai 2010! Mais on manquait tout bonnement de courage politique pour organiser immédiatement la faillite de la Grèce avec une possibilité d’un départ nouveau, après un moratoire de deux ans environ.
        Comme on a pratiquement toujours fait dans l’histoire économique récente!

  38. Qu’est-ce qu’ils vont donc bien pouvoir inventer , les politiques et les quelque 147, pour détourner notre attention grâce aux relais de leurs medias affidés? Il y a trop d’électricité dans l’air, trop d’éclairs au firmament, que de plus en plus d’ internautes observent et scrutent depuis la lorgnette de leur PC, trop d’injustice ( la famine touche des millions de personnes et continue de se propager ): le risque d’une explosion, provoquée ou pas, se rapproche dangereusement. Sans doute pas de la façon et à l’endroit où on l’attend. Une explosion qui ferait assez de dégats dans un monde déjà mis à mal un peu partout, souvent blessé, parfois mortellement, pour qu’il soit indécent de souhaiter qu’elle se produise le plus tôt possible, tant qu’une solution de rechange n’émerge pas. Plutôt que de faire monter la mayonnaise des rumeurs orchestrées, des exaspérations impuissantes ou des théorisations à dormir debout, il vaudrait mieux s’efforcer de contribuer à l’éclosion de cette solution. Certains s’y emploient avec talent sur ce blog : ne serait-il pas possible de rassembler ces contributions dispersées, d’en faire la synthèse, et même si elle ne peut pas faire l’unanimité, de la peaufiner jusqu’à un document assez fiable et clair pour qu’on puisse le pousser jusqu’aux politiques.
    Sans doute que PJ est le plus à même de réaliser une telle synthèse : s’il répond à « Moi » qu’il fait ses propositions dans le cadre « en amont » , on se prend à souhaiter qu’il descende un peu « en aval », et que sa réponse ne se termine pas par « etc ». Mais il finirait par ne plus dormir du tout. Julien Alexandre peut-être…

    1. rien, ils n’inventent décidément rien!
      Peut-être que les événements de faillite prochains ne pourront plus être empêchés. Il suffit que le parlement allemand bloque! Et cela est tout à fait possible!

      1. Dans ce pays, il y a encore un débat démocratique. L’échange d’arguments, via la presse, y est très intense en ce moment. Pour l’heure, personne ne sait quel point de vue triomphera au Bundestag.

      2. Souhaitons que la raison l’emporte, à savoir la cessation de tout versement d’autres milliards directement dans les poches des créanciers et des riches grecs!
        Une faillite « ordonnée » assortie d’un moratoire, avec ou sans retour à une monnaie nationale en Grèce, est la solution la moins coûteuse actuellement.
        Cela ne veut pas dire qu’il ne faut plus aider la Grèce en tant que pays, mais il s’agit d’obtenir de ce pays qu’il collecte correctement ses impôts, sans quoi, tout sera vain!

  39. Encore du mort-né ou, au pire, du symbolique (car prévu en 2026) :
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/09/18/obama-veut-creer-un-impot-pour-les-millionnaires_1573932_3222.html
    « Obama va proposer lundi 19 septembre d’augmenter les impôts des millionnaires pour qu’ils atteignent au moins le même pourcentage de leurs revenus que celui appliqué aux contribuables des classes moyennes, a indiqué samedi le New York Times. L’impôt des millonnaires n’affecterait que 0,3% des contribuables, soit moins de 450 000 des 144 millions de déclarations enregistrées en 2010, selon le quotidien. »
    Ca a au moins le mérite de faire un état de la situation.
    Buffet va se faire bouffer par les autres millionnaires… 🙂

    1. Notez, je raconte des bêtises :
      Même si cette mesurette est mise en application en 2012, la moitié des millionnaires-milliardaires sera devenue suisse, et les républicains, arrivés au pouvoir, supprimeront vite fait le texte.
      Ainsi va la logique du système. L’avenir est au paradis.
      « On ira tous au… Toi et moi… » 😉

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